Mourir peut attendre" : le dernier James Bond de Daniel Craig rĂ©colte un double zĂ©ro chez "Le Masque" 12 octobre 2021 Le masque et la plume Faut-il se laisser tenter par "Mourir peut attendre", "EugĂ©nie grandet", "Tralala", "Guermantes" ? 10 octobre 2021 54 min Blockbusters "Mourir peut attendre" la fin du Covid Mais c’est long 8 octobre 2021

Mourir peut attendre *de Cary Joji FukunagaFilm amĂ©ricain, 2 h 43Les hĂ©ros sont fatiguĂ©s et les spectateurs risquent de l’ĂȘtre tout autant Ă  l’issue des prĂšs de trois heures du nouveau James Bond, le dernier incarnĂ© par Daniel Craig qui, Ă  53 ans, tire sa rĂ©vĂ©rence. À tous les sens du terme, mĂȘme si l’on n’en dira pas davantage, au risque de dĂ©voiler les derniĂšres minutes du britannique dont la superbe s’est un peu momifiĂ©e, bien qu’il retrouve son Ă©lan lors de scĂšnes d’actions scrupuleusement rĂ©glĂ©es mais peu inventives, a vu le temps passer et de nouvelles gĂ©nĂ©rations de professionnels reprendre le flambeau. Son mythique matricule, le fameux 007 », a mĂȘme Ă©tĂ© rĂ©attribuĂ© dans ce volet Ă  une jeune et sculpturale collĂšgue une femme noire en lieu et place du mĂąle blanc imaginĂ© par Ian Fleming !L’ADN comme vecteur de mortPourchassant un mĂ©chant psychopathe nommĂ© Lyutsifer Safin, Bond se voit mĂȘlĂ© Ă  une intrigue bien dans l’air de l’époque, puisque l’arme de destruction massive promue par cet esprit malade choisit l’ADN de ses victimes comme vecteur de mort !→ CRITIQUE. Black Widow », super-hĂ©roĂŻne Ă  la rescousse du box-officeAu passage, l’espion retrouve son amour perdu lors du dernier opus, Spectre, il aura patientĂ© durant six ans, un exploit pour un tel sĂ©ducteur, la mystĂ©rieuse Madeleine Swann, elle aussi aux prises avec l’inquiĂ©tant Safin. Le comĂ©dien Rami Malek dont le regard dĂ©vore littĂ©ralement le visage campe cette Ăąme qui cache sa perversitĂ© derriĂšre le masque d’une apathie un tantinet de Armas, pĂ©tillante surpriseTours et dĂ©tours jalonnent le rĂ©cit, dont une sĂ©quence explosive et rĂ©jouissante Ă  Cuba, illuminĂ©e par la pĂ©tillante et agile Ana de Armas - dĂ©vĂȘtue d’une stupĂ©fiante robe noire - qui actualise de son charme ironique le modĂšle classique de la James Bond Girl ». Sa prestation est l’excellente surprise du film, beaucoup plus intĂ©ressante, en dĂ©pit des clichĂ©s attachĂ©s Ă  son personnage, que la Madeleine larmoyante confiĂ©e Ă  une LĂ©a Seydoux Ă©plorĂ©e dont la partition lasse rĂ©plique que lui donne Bond Ă©namourĂ© ne convainc pas davantage. Est-ce rĂ©prĂ©hensible que d’avouer prĂ©fĂ©rer la causticitĂ© et le politiquement incorrect d’un espion autrefois coureur de jupons Ă  sa conversion Ă  l’amour unique - mĂȘme si cette monogamie n’est pas nouvelle dans la carriĂšre de l’agent secret ?Mais la faiblesse du trop long-mĂ©trage Ă  la rĂ©alisation calibrĂ©e rĂ©side avant tout dans l’alternance systĂ©matique entre scĂšnes musclĂ©es et pĂ©taradantes, avec armes et vĂ©hicules en tous genres et tunnels statiques trop bavards oĂč les personnages refont le monde Ă  grand renfort de propos d’une banalitĂ© dĂ©concertante
 sur la vie, la mort, la fuite du temps, les valeurs auxquels on croit encore ou on ne croit plus. Avoir laissĂ© s’éterniser Ă  l’écran ces monotones Ă©changes restera l’un des mystĂšres que l’équipe au complet des services secrets occidentaux n’aura pas su percer Ă  jour.

Alorsque "Mourir peut attendre", le nouveau James Bond sortira dans les salles en avril prochain, les fans se demandent aujourd'hui qui succédera à
Cinéma "Le Stockel" Avnue de Hinnisdael 17, 1150 Woluwe-Saint-Pierre Ouverture des Portes 2000h Séance 2030h Un bar vous accueillera avant et aprÚs la séance Par respect pour les autres Covid Safe Ticket CST et masque en déplacement requis
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Dansce 5e et dernier film de la série des James Bond incarné par Daniel Craig, l'espion au service de sa majesté a essuyé de sévÚres critiques de la part du Masque & la Plume ! 'Du grand n'importe quoi', 'une mise en scÚne pataude', 'un des pires 007', 'd'un politiquement correct absolu à consommer avec modération' Dans ce 5e et dernier film de la série des James Bond incarné
FrĂ©dĂ©ric Albert LĂ©vy est l'auteur de Bond, L'Espion qu'on aimait » Ă©d. Plon et Guillaume Evin de L'EncyclopĂ©die 007 » Ă©d. Hugo & Cie. Que pensez-vous de cette premiĂšre bande-annonce ?FrĂ©dĂ©ric Albert LĂ©vy Je la trouve beaucoup trop compliquĂ©e. Je ne vois pas pourquoi il faut faire monter la mayonnaise pour une saga qui existe depuis 60 ans. Ce n'est pas un film de super-hĂ©ros. C'est en contradiction avec l'essence mĂȘme du Evin Il faut voir cette bande-annonce comme une attente, pour entretenir la flamme, exactement comme pour Star Wars, par exemple. Elle est percutante, dynamique et en mĂȘme temps elle en rĂ©vĂšle beaucoup sur l'Ă©poque. Daniel Craig est habitĂ© par le rĂŽle et le maĂźtrise Ă  la perfection. Encore une fois, il va ĂȘtre l'atout n° 1 du film et ce n'est pas pour rien que c'est l'un des meilleurs acteurs de la doit-on en retenir ?G. E. D'abord, la connexion États-Unis-Grande-Bretagne. En dĂ©pit des tensions actuelles initiĂ©es par Trump et son Ă©quipe, on voit que, finalement, sur le terrain, AmĂ©ricains et Anglais sont toujours main dans la main. Il y a toujours cette connexion entre Bond et Leiter parce qu'ils sont amis pour la vie. Ensuite, c'est vraiment le Bond de son Ă©poque. Il ne boit pas. Il ne fume pas. Il fait vaguement l'amour avec Madeleine Swann. Et on a toujours un cocktail humour, action et A. L. Ça confirme un peu un dĂ©faut de la sĂ©rie depuis Spectre on joue sur un registre intime et, en mĂȘme temps, on multiplie les explosions, la dĂ©bauche film fait-il rĂ©fĂ©rence aux prĂ©cĂ©dents opus de la saga ?G. E. On est vraiment dans un Bond classique avec tous les ingrĂ©dients qui font la saveur de ce genre d'opus. Ça me rappelle Skyfall. C'est magistral. Et puis lorsqu'on voit Rami Malek dans son antre, on a un nouveau clin d'Ɠil Ă  Dr. No. en 1962, qui avait le mĂȘme genre de repaire avec des matĂ©riaux gris sombre, des courbes. C'est inquiĂ©tant, insolite, et ça, c'est l'esprit A. L. Les images me rappellent Quantum of Solace. Quand on le voit sauter du pont, on dirait le dĂ©but de GoldenEye. Et puis les poursuites en voitures, les mitrailleuses qui sortent de l'Aston, on a dĂ©jĂ  vu tout ça. Il n'y a absolument rien de nouveau. Ce qui l'est, c'est l'esthĂ©tique trĂšs prĂ©sente dans les derniers films, avec ce clair-obscur Ă  l'italienne qui n'est pas bande-annonce va-t-elle plaire aux fans ?F. A. L. La chose qui me gĂȘne, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'humour dans ce qu'on nous montre. Il y a le petit moment avec Q, mais celui oĂč il est obligĂ© de se prĂ©senter est trĂšs mĂ©chant ! Ça fait un aplatissement de la rĂ©plique qui n'est pas E. Au contraire, je trouve que sa rĂ©plique culte du Bond
 James Bond » est gĂ©niale. Toute l'astuce, c'est de la dĂ©cliner Ă  chaque fois sur une autre forme. De la rĂ©inventer sans la trahir. Cela fait partie des rendez-vous qui doivent obligatoirement figurer. LĂ , c'est de maniĂšre lasse, oĂč il est presque choquĂ© de devoir donner son nom Ă  ce fonctionnaire ! Comment satisfaire les bondophiles et le grand public ? On y met des courses-poursuites assez explosives dans les rues de Matera avec l'Aston Martin DB5, et ça, c'est une gourmandise offerte aux fans. Ce qui change, lĂ , c'est les mitrailleuses lourdes qui sortent des phares escamotables. Dans Goldfinger, c'Ă©taient de petites mitraillettes dissimulĂ©es dans les feux de position. Ça rĂ©jouit tous les fans de James Bond parce que, lĂ , on la voit en action !Quel va ĂȘtre le rĂŽle de la nouvelle espionne 00 ?G. E. Ce double zĂ©ro en dit encore beaucoup sur l'Ă©poque. C'est super, parce que c'est une Bond Girl revisitĂ©e. Elle n'a pas le rĂŽle de potiche et de jolie fille Ă  pleurer dans les pattes de James Bond. C'est une dĂ©clinaison du rĂŽle de Barbara Bach dans L'Espion qui m'aimait et qui avait ensuite Ă©tĂ© repris par Halle Berry dans Meurs un autre jour. Lynch est une femme forte de tĂȘte et d'action. Ce n'est plus seulement la femme intelligente comme pouvait l'ĂȘtre Eva Green dans Casino Royale ou mĂȘme Sophie Marceau, intelligente et venimeuse. LĂ , c'est l'alter ego de James rĂŽle va avoir LĂ©a Seydoux ?G. E. Je ne pensais pas que LĂ©a Seydoux aurait un rĂŽle aussi consistant. Manifestement, il est dĂ©terminant. Je pense qu'elle sera au cƓur de la narration et qu'elle a des connexions avec le mĂ©chant. Et finalement, c'est encore elle la premiĂšre Bond Girl, contrairement Ă  ce qu'on aurait pu penser en voyant Ana de A. L. Je me demande s'il ne va pas y avoir une histoire de trahison. Si c'est une histoire d'amour, difficile de la voir s'Ă©panouir. James Bond, de par son statut d'espion, ne peut pas ĂȘtre mariĂ© ou ne peut pas avoir une liaison durable. Si on la tue, on refait Au service secret de Sa MajestĂ©. Ce ne sera pas trĂšs dĂ©gage l'esthĂ©tique de cette bande-annonce ?F. A. L. J'ai l'impression que Skyfall a marquĂ©, au moins pour un temps, l'esthĂ©tique de la sĂ©rie. C'Ă©tait gĂ©nial pour Skyfall dans la mesure oĂč ce film Ă©tait un retour aux origines de Bond, sa famille, le manoir
 Mais ce coup de gĂ©nie Ă©tait assez paradoxal parce que ça insĂ©rait la saga dans une E. LĂ  oĂč on voit qu'on est dans un Bond, c'est que, comme toujours, on retrouve le principe de Broccoli chaque dollar dĂ©pensĂ© doit se voir Ă  l'Ă©cran. Il faut en mettre plein la vue au spectateur Matera en Italie, la NorvĂšge, une longue course-poursuite entre lacs et riviĂšres, les sĂ©quences Ă  Cuba, Ă  Londres
 Ça va encore ĂȘtre un James Bond carte postale, mais qui n'en fera pas trop comme Moonraker ou L'Espion qui m' personnage de Rami Malek est-il le mĂȘme que l'homme masquĂ© sur la banquise ?F. A. L. D'aprĂšs mes renseignements, le personnage que l'on voit sur la banquise poursuit LĂ©a Seydoux jeune. Ce serait un flash-back. Si c'est le cas, je vois mal comment ça pourrait ĂȘtre Rami E. Je ne sais pas si c'est lui, mais il est super. On a comme un phĂ©nomĂšne de poupĂ©e russe. On sent une connexion avec Blofeld Christoph Waltz. Une nouvelle fois, le mĂ©chant est affublĂ© d'une particularitĂ©. Il est plein de mystĂšre et Ă  une prĂ©sence trĂšs forte. Et pour ça, c'est bien, car la bande-annonce n'en dit pas Bond Mourir peut attendre, rĂ©alisĂ© par Cary Joji Fukunaga, avec Daniel Craig, LĂ©a Seydoux, Rami Malek, Christoph Waltz et Ana de Armas, en salle le 8 avril 2020.

DanielCraig rempile une derniÚre fois son costume d'agent secret dans "No time to die" (Mourir peut attendre), le prochain film James Bond qui sortira en avril 2020. Découvrez la premiÚre bande-annonce explosive en VF et ses principaux enseignements !

PubliĂ© le 04/03/2020 Ă  1939 , mis Ă  jour Ă  1939 AFP - Les fans de James Bond devront prendre leur mal en patience la sortie du prochain volet des aventures du cĂ©lĂšbre espion britannique, "No Time To Die" "Mourir peut attendre", a Ă©tĂ© repoussĂ©e d'avril Ă  novembre en raison de craintes liĂ©es Ă  l'Ă©pidĂ©mie du nouveau coronavirus. "MGM, Universal et les producteurs de Bond, Michael G. Wilson et Barbara Broccoli, ont annoncĂ© avoir repoussĂ© la sortie de +No Time To Die+ Ă  novembre 2020" aprĂšs "Ă©valuation approfondie du marchĂ© mondial des salles de cinĂ©ma", ont-ils expliquĂ© sur Twitter. Des associations de fans avaient plaidĂ© lundi dans une lettre ouverte pour le report de la sortie du film, mettant en avant des raisons de santĂ© publique alors que plusieurs pays ont interdit les grands rassemblements pour Ă©viter une propagation du virus. Le 25e volet de la saga, dont la premiĂšre mondiale Ă©tait prĂ©vue le 31 mars Ă  Londres avant sa diffusion dans les salles obscures, sortira le 12 novembre au Royaume-Uni et aux Etats-Unis le 25 novembre, les dates pour le reste du monde restant Ă  prĂ©ciser, ont indiquĂ© les producteurs sur Twitter. Sur le mĂȘme rĂ©seau social, des fans déçus ont ironiquement fait valoir, en rĂ©fĂ©rence au titre du film, que ce nouveau calendrier donnait effectivement le temps de mourir. Dans ce nouvel opus, oĂč Daniel Craig enfile de nouveau le costume de l'agent secret, James Bond a quittĂ© ses activitĂ©s au sein des services secrets et profite enfin d'une vie tranquille en JamaĂŻque. Mais sa quiĂ©tude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l'aide. Le "mĂ©chant" de l'histoire est incarnĂ© par l'AmĂ©ricain d'origine Ă©gyptienne Rami Malek, qui a dĂ©crochĂ© en 2019 l'Oscar du meilleur acteur pour son interprĂ©tation de Freddie Mercury, chanteur emblĂ©matique du groupe de rock Queen. Le thĂšme officiel du film, Ă©galement intitulĂ© "No Time To Die" et interprĂ©tĂ© par la jeune chanteuse amĂ©ricaine Billie Eilish, a battu des records de vente au Royaume-Uni depuis qu'il a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© mi-fĂ©vrier.

Alorsque notre Daniel Craig adoré reviendra dans la peau de James Bond dans "Mourir peut attendre" le 11 novembre prochain au cinéma, les fans de 007 pourront patienter en compagnie de Roger Moore lors d'une soirée spéciale. Le domaine de Chantilly organise une soirée cinéma en plein air dans le parc du chùteau le samedi 12 septembre. Port du masque obligatoire pendant

Une chose est claire, No Time To Die en a fini avec les amuse-bouches. Avec cette seconde bande-annonce de 2 minutes et 34 secondes, le rĂ©alisateur Cary Joji Fukunaga nous montre toute l'Ă©tendue de la prochaine et derniĂšre mission de Daniel Craig dans le rĂŽle de l'agent 007. Si on distingue de nombreux lieux visitĂ©s par notre agent secret prĂ©fĂ©rĂ© et qu'on devine que certaines scĂšnes seront au dĂ©but du film et d'autres Ă  la fin, No Time To Die conserve malgrĂ© tout une bonne dose de mystĂšre. Dans un film James Bond de prĂšs de trois heures, qui plus est le dernier de Daniel Craig, il faudra s'attendre Ă  quelques surprises et c'est heureux. Ne comptez pas sur nous pour dĂ©voiler tous les secrets de ce film qui sortira le 11 novembre prochain. MalgrĂ© tout, No Time To Die en rĂ©vĂšle suffisamment pour intriguer les fans absolus de la sĂ©rie et celles et ceux qui ont prĂȘtĂ© attention Ă  de minuscules dĂ©tails. Outre le grand spectacle que nous promet le blockbuster de cet automne, voici ce que nous avons dĂ©duit de ces derniĂšres images de Mourir peut attendre. Peut-on faire confiance Ă  Paloma ?Ici, tout est histoire de montage. Le personnage de Paloma est l'un des nombreux personnages fĂ©minins badass de No Time To Die. Elle dispose de tous les attributs d'une "James Bond girl" classique avec sa beautĂ© vĂ©nĂ©neuse et sa spectaculaire robe du soir. "Il y a une jeune femme Ă  Santiago que je veux que tu rencontres", lance l'agent de la CIA Felix Leiter Jeffrey Wright Ă  James Bond au dĂ©but du trailer. Outre sa beautĂ©, Paloma dispose d'un grand sens de l'humour et de compĂ©tences martiales certaines. On la voit reprocher Ă  Bond son retard, lui montrer avec un sourire satisfait un smoking flambant neuf et partager un toast avec Bond aprĂšs une spectaculaire scĂšne de combat. Tout semble fait pour que le spectateur et Bond tombent amoureux de cette Paloma. Les autres alliĂ©es de Bond, Madeleine LĂ©a Seydoux, Moneypenny Naomie Harris ou Nomi Lashana Lynch sa remplaçante au MI6 sont tout aussi fortes et influentes mais elles rĂ©agissent avec froideur ou sarcasme en prĂ©sence de Bond. On peut donc aisĂ©ment les compter comme des alliĂ©es loyales. Ils se tirent dessus occasionnellement, ils sont rivaux... mais ils sont dans le mĂȘme camp. Paloma dans "No Time To Die" CrĂ©dit Universal Paloma n'apparaĂźt qu'une seconde fois dans la bande-annonce et c'est juste aprĂšs une phrase de Felix Leiter qui met en garde Bond contre d'Ă©ventuels traĂźtres. "On n'arrive plus Ă  faire la diffĂ©rence entre les hĂ©ros et les mĂ©chants de nos jours..." lance-t-il. La sĂ©quence qui suit montre Paloma en pleine action en train de se dĂ©faire de deux soldats. Le montage veut-il nous dire de nous mĂ©fier d'elle au final ? Que compte faire Safin ?Le grand mĂ©chant du film se prĂ©nomme Safin. Il est interprĂ©tĂ© par un Rami Malek qui a passĂ© sans doute des dizaines d'heures au maquillage pour transformer son visage et obtenir cette texture de peau unique. Manifestement, il a un problĂšme trĂšs personnel avec James Bond ou son amoureuse depuis Spectre Madeleine Swann. Sa personnalitĂ© oscille entre deux Ă©tats d'esprit dans le trailer une attitude zen et une colĂšre froide. Le trailer nous fait comprendre que Safin a des intentions gĂ©nocidaires. À la façon d'un Thanos dans Avengers, il explique qu'il veut "Ă©radiquer des gens", comme James Bond, mais qu'il est simplement plus "maniaque" que l'espion dans sa passion pour le mĂ©nage. Comme tout bon mĂ©chant de la saga, Safin semble disposer d'une base secrĂšte ultra moderne, cachĂ©e sur une Ăźle perdu au milieu de l'ocĂ©an. Il apparaĂźt dans plusieurs scĂšnes dont une oĂč il est vĂȘtu d'une tenue d'inspiration asiatique, dans un jardin nĂ©o zen oĂč certains de ses sbires semblent nettoyer un plan d'eau parfaitement circulaire. La propretĂ©, l'ordre et la symĂ©trie semblent des valeurs esthĂ©tiques cardinales pour Safin. Nomi et James dans le laboratoire CrĂ©dit Universal Cette obsession pour la propretĂ© peut Ă©ventuellement nous donner quelques indications sur l'arme que compte utiliser Safin sur l'humanitĂ©. Sa germophobie pourrait inspirer Safin et l'inciter Ă  utiliser une arme chimique ou bactĂ©riologique sur la partie de la planĂšte qui lui dĂ©plaĂźt. "Qu'est-ce c'est ?", demande James Bond au Dr Swann Ă  un moment de la bande-annonce. Visiblement effrayĂ©e, Madeleine qui est spĂ©cialisĂ©e dans la psychologie et les soins post-traumatiques, lui rĂ©pond qu'elle n'en sait rien. Mais la scĂšne suivante oĂč Nomi Lashana Lynch et James Bond sont dans une sorte de laboratoire oĂč des milliers de petites fioles mystĂ©rieuses sont fixĂ©es aux murs, rĂ©pond Ă  notre interrogation "Il va tuer des millions de personnes". Reste Ă  connaĂźtre la nature exacte de cette arme. Mais elle semble si terrible et radicale qu'Ernst Stavro Blofeld Christoph Waltz, l'ancien dirigeant de SPECTRE, semble dĂ©terminer Ă  aider Bond Ă  le stopper. De l'action Ă  gogo CrĂ©dit Les amateurs d'action et de cascades spectaculaires en auront pour leur argent. Dans la grande tradition des films Bond, notre agent secret prĂ©fĂ©rĂ© se livre Ă  une nouvelle fois Ă  un nombre incroyable de numĂ©ros de voltige. Le recours aux effets spĂ©ciaux numĂ©riques semble minime et Cary Joji Fukunaga se concentre sur d'impressionnantes chorĂ©graphies Ă  base d'explosions et de voitures, motos ou avions lancĂ©es Ă  toute allure. Les amateurs de belles mĂ©caniques seront ravis de voir James Bond aux manettes d'une Aston Martin dont les phares se changent en mitrailleuses. Il y aura aussi un Bond Ă  pied qui fait une chute prodigieuse avant de se prendre un mur ce qui a l'avantage d'ĂȘtre une scĂšne brutale et donc rĂ©aliste, Bond en avion qui se transforme en sous-marin merci Q ou encore Bond Ă  moto qui s’envole comme personne avant lui. Dans un laboratoire, dans une forĂȘt, sous l'eau... C'est un James Bond tout terrain et particuliĂšrement explosif qui nous attend. Qui est vraiment Safin ?Madeleine Swann est liĂ©e Ă  Safin d'une façon ou d'une autre. Et c'est ce lien qui semble provoquer la rĂ©action en chaĂźne scĂ©naristique de No Time To Die. Dans cette bande-annonce, l'ancien leader de SPECTRE l'explique et Madeleine, elle-mĂȘme, le dit. Que veut Safin et son curieux masque ? "Se venger, moi", rĂ©pond Madeleine alors qu’elle est interrogĂ©e sur les motivations de ce nouvel ennemi planĂ©taire par James Bond. Elle connaĂźt son nom et probablement son passĂ©. Elle semble ĂȘtre celle qui en sait le plus sur l'homme jouĂ© par Rami Malek. L'autre source de James Bond sur son ennemi est Ernst Stavro Blofeld. Il lui explique le lien qu'il y a entre Madeleine et Safin. "Quand son secret [de Madeleine] sera rĂ©vĂ©lĂ©, se sera la fin pour lui [Safin]", explique l'ex-leader de SPECTRE Ă  Bond alors que l'on voit des images de l'espion recevant un message "Pardonne-moi" Ă©crit de la main de Madeleine Swann. Quel est ce secret ? Il faudra attendre de voir le film pour le dĂ©couvrir. Joseph Wiseman dans le rĂŽle du Dr. No CrĂ©dit EON Les thĂ©ories sur l'identitĂ© de ce fameux Safin occupent les fans de la saga. AprĂšs le premier trailer, beaucoup ont imaginĂ© que Safin serait en rĂ©alitĂ© le fameux Dr. No, le mĂ©chant iconique des dĂ©buts de James Bond. Plusieurs indices tendent en ce sens. Safin semble avoir des connaissances scientifiques et il s'entoure d'accessoires japonisants jardin zen, petit sanctuaire en dĂ©coration, et surtout son masque qui Ă©voque ceux du théùtre japonais traditionnel, ou théùtre "nĂŽ"... Le Dr No est aussi liĂ© Ă  SPECTRE. Autre Ă©lĂ©ment troublant, on sait qu'une partie de No Time To Die sera tournĂ© en JamaĂŻque, que Safin a une Ăźle et le Dr No avait sa base secrĂšte sur une Ăźle en JamaĂŻque. Et on ne reviendra pas sur l'Ă©vidence dans "No Time to Die", il y a "No"...Mais le Dr No n'a pas dans les films ou les romans James Bond de lien avec le Japon. Julius No est sino-allemand. Il dispose aussi de mains en mĂ©tal noir et Safin, s'il porte des gants parfois, ne semble pas avoir de telles prothĂšses. Le visage du Dr. No n'est pas recouvert de cicatrices comme celui de Safin. Rami Malek dans le rĂŽle de Safin CrĂ©dit Universal Safin pourrait tout simplement ĂȘtre nouvelle version du personnage de Dr. No, un clone de celui-ci ou encore d'un personnage parfaitement inĂ©dit dans le panthĂ©on 007. D'autres thĂ©ories font de Safin le frĂšre cachĂ© de Madeleine. D'autres encore font de Madeleine la vĂ©ritable traĂźtresse de l'histoire en faisant d'elle un agent de SPECTRE depuis Spectre. Elle pourrait secrĂštement travailler pour l'organisation criminelle, ĂȘtre sincĂšrement amoureuse de Bond, ĂȘtre responsable des blessures de Safin et tout le monde pourrait ĂȘtre, simultanĂ©ment, des alliĂ©s et des ennemis de James Bond. Si ces thĂ©ories se confirment, les fans de la saga seront aux anges et James aura bien besoin de 2h43 pour dĂ©mĂȘler de tas de nƓuds. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
Mourirpeut attendre, certes, mais le marketing des géants de la technologie, lui, ne peut souffrir d'aucun retard.Le Sun britannique nous apprend ainsi que certaines scÚnes du prochain James Bond, No Time to Die en version
J’attendais ce jour avec impatience l’avant-premiĂšre du nouveau James Bond, en projection mondiale simultanĂ©e. Londres, Paris, Bruxelles, dans cette catĂ©gorie, ça fait cheap comme sortie en fanfare. C’est pas encore Podgorica, VĂ©nissieux ou Lamotte-Beuvron, mais sans New-York ni Tokyo dans la liste, ça craint. Est-ce la crise, la crainte des conspirationnistes ? Ceux-lĂ , depuis le COVID, ils n’en ratent pas une ! La derniĂšre ? Et bin le virus serait sorti d’un laboratoire secret cachĂ© quelque part en Asie
 S’ils avaient su que priver l’humanitĂ© toute entiĂšre de cinĂ©ma pendant deux ans aurait pour consĂ©quence de faire se prĂ©cipiter la foule vers le nouveau James Bond
 Comme si 007 avait du temps Ă  perdre
 Ca fait presque 70 ans qu’il se consacre Ă  anĂ©antir le SPECTRE
 Pour cette soirĂ©e au grand Rex, je m’étais fendu d’un complet veston cravate. Ainsi j’étais comme tĂ©lĂ©portĂ© Ă  Cannes l’ancien palais des festivals, les grandes annĂ©es. Je me laissais porter quand tout d’un coup d’un seul, lĂ , hop, un grand black en smoking me braque avec son Iphone. Moi, illico, je dĂ©gaine le mien, et on reste lĂ , face Ă  face, un terrifiant duel de volontĂ© et de courage. Le temps se fige
 Jusqu’à ce que rĂ©sonne un bip. C’est bon, passez », qu’il m’dit
 Et s’adressant aux suivants prĂ©parez vos pass-sanitaires, s’il vous plait »  Brutal, le dĂ©grisement
 Sur mon siĂšge, j’ai rĂ©ajustĂ© mon masque. La lumiĂšre baissa, la projection commençait. La consigne Ă©tait impĂ©rative ne rien spoiler ». Heureusement, ce soir lĂ , mon voisin n’a pas respectĂ© la consigne, et m’a racontĂ© ce que je n’avais pas vu, puisque je m’étais endormi
 MalgrĂ© de spectaculaires trucages, j’ai trompĂ© mon ennui en faisant le dĂ©compte des mĂ©chants Ă©liminĂ©s
 Mieux que les moutons pour rejoindre les bras de MorphĂ©e
 Et il ne lĂ©sine pas, le bougre ça tombe comme des mouches ! A se demander comment un tel meurtrier arrive encore Ă  passer pour un hĂ©ros ? Imaginez-le, coiffĂ© d’un turban
 LĂ , Bond meurt Ă  la fin, mais pas 007. VoilĂ  qu’est dit
 Ca fait du bien ! MĂȘme s’il est vain d’aller contrer l’objectif des promoteurs accumuler des entrĂ©es avant que l’indigence du scĂ©nario ne soit connu. Pourtant l’option Ă©tait sĂ©duisante. Dissocier Bond de 007 et conjuguer genre fĂ©minin et minoritĂ© visible
 En fait, rien que de l’esbroufe. Chose Ă©tonnante, la combine James Bond » aura servi pour le dĂ©cĂšs de Bernard Tapie. Ce grand hĂ©ros de la lutte contre le front national !
 Un engagement politique, de 1987 Ă  1996, qui a rĂ©duit le score de Jean-Marie Le Pen aux prĂ©sidentielles, de 14% en 1988, Ă  15% en 1995
. Comme le SPECTRE, je vous dis, Ă  chaque Ă©pisode le mĂȘme en pire. Et pendant ce temps, Tapie sauvait l’économie française, en faisant tout pĂ©ter ses entreprises, achetĂ©es un franc symbolique, et envoyer valser le personnel Ă  l’ANPE. Rien que des mĂ©chants chĂŽmeurs
 Et pour couronner tout ça, un seul et mĂȘme slogan que Tapie nous rabĂąchait de sa voix de Dark Vador mourir peut attendre. Pathros Narration MĂ©laka
ClubJames Bond France. 19 janvier 2006. 0. Martin Campbell est le rĂ©alisateur de Goldeneye (1995) et de Casino Royale (2006). On lui doit l’introduction de deux nouveaux acteurs : Pierce Brosnan et Daniel Craig dans le rĂŽle de 007 avec, dans les deux cas, un succĂšs critique et public. Il est Ă©galement le rĂ©alisateur le plus ĂągĂ© Ă 

Mourir peut attendre le prochain James Bond de nouveau dĂ©calĂ©22 janv. 2021 Ă  1000 Chef de rubrique CinĂ©ma - Fan de cinĂ©ma fantastique, de thrillers, et d’animation, elle rejoint la rĂ©daction d’AlloCinĂ© en 2007. Elle navigue depuis entre Ă©criture d'articles, rencontres passionnantes et couvertures de festivals. Mourir peut attendre, le prochain film de la franchise James Bond vient Ă  nouveau d'ĂȘtre dĂ©calĂ©. AnnoncĂ© au 31 mars en France, le film portĂ© par Daniel Craig devrait finalement sortir dĂ©but octobre 2021. Les rumeurs circulaient depuis plusieurs jours sur la toile, c'est dĂ©sormais confirmĂ© Mourir peut attendre ne sortira pas comme prĂ©vu le 31 mars. Le film de Cary Joji Fukunaga est maintenant annoncĂ© au mois d'octobre le 8 aux Etats-Unis. A la place des nouvelles aventures de l'agent 007, Universal proposera le film d'action Nobody portĂ© par un Bob Odenkirk mĂ©connaissable. CensĂ© sortir le 26 fĂ©vrier aux Etats-Unis, le long-mĂ©trage est dĂ©sormais prĂ©vu pour le 2 avril. Le dĂ©calage de James Bond n'est pas sans consĂ©quences sur le reste des sorties cinĂ©ma puisqu'il oblige Sony Ă  dĂ©placer Morbius, le film fantastique consacrĂ© Ă  l'ennemi de Spider-Man, au mois de janvier 2022. PortĂ© par Jared Leto, le long-mĂ©trage a pourtant Ă©tĂ© le premier film Ă  voir sa date de sortie changer, passant du 17 mars Ă  octobre. Une nouvelle vague de reports de films est Ă  prĂ©voir... Partager cet article Morbius repoussĂ© vers une nouvelle vague de reports de dates de sortie ? 21 films attendus en 2021 Kaamelott, Fast and Furious 9, Mission Impossible 7...

Accessoirejames bond 2020 versus virus : Le masque est l'accessoire clef du nouvel épisode de James Bond 2020 : Mourir peut attendre en version coronavirus. Dans ce nouvel opus de James Bond, 007 est confiné chez lui pour affronter un ennemi d'un autre type. Il va avoir besoin d'une accessoire James Bond d'un autre ge
Le 25e Ă©pisode de la trĂšs longue histoire de James Bond, le super espion de Ian Fleming rĂ©serve beaucoup de surprises Le nouveau James Bond, oĂč Daniel Craig incarne pour la derniĂšre fois le haut hĂ©rault des services secrets britanniques est une vĂ©ritable fable Ă©pique. L’éternelle lutte contre le bien et le mal, les poursuites, les cascades, les dĂ©cors, les James Bond Girls, dont la belle Paloma. En somme, le rĂ©alisateur Cary Fukunaga coche toutes les cases d’un bon Ă©pisode et sert Ă  merveille la saga lancĂ©e il y a presque soixante ans. Tout est lĂ , rĂ©ellement lĂ , y compris les clins d’Ɠil aux anciens Ă©pisodes – des Aston Martin Ă  l’üle du Dr No – et mĂȘme la BO signĂ©e Hans Zimmer qui rappelle par certains accents les prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes. Et tout cela est livrĂ© avec un panache extraordinaire, virtuose mĂȘme, malgrĂ© quelques passages un peu collants et inhabituels. Reste qu’à un moment [alerte spoiler !] Craig sourit. Si, si. L’exploit est là
 Entre autres, bien entendu, car sans chercher Ă  dĂ©voiler quoi que ce soit, des exploits ici, il y en a un paquet, et pas seulement avec un aĂ©roplane digne de l’Espadon de Blake et Mortimer, ou encore un James Bond inhabituellement romantique – proche du Bond incarnĂ© par George Lazenby, dans Au service secret de sa MajestĂ© en 1969, un Bond sensible et mĂȘme un peu vieilli – limite aurait-il pu jouer dans Pauline Ă  la plage – qui n’apporte rien Ă  l’intrigue, pourtant extrĂȘmement bien ficelĂ©e. Comme Ă  son habitude, le prĂ©-gĂ©nĂ©rique vaut Ă  lui seul l’intĂ©gralitĂ© des films d’espionnage sortis cette annĂ©e et permet de mieux saisir l’histoire de la personnalitĂ© trouble jouĂ©e par LĂ©a Seydoux, diaphane Ă  son habitude, transparente diront certains. Les deux heures et quarante-cinq minutes du film passent Ă  la vitesse de la lumiĂšre. © MGM Un James Bond pur jus L’axe de ce 25e Ă©pisode ? Un systĂšme de dĂ©fense biologique » appelĂ© HĂ©raclĂšs », financĂ© par M l’excellent Ralph Fiennes est volĂ© par le scientifique vĂ©nal et peu scrupuleux qui l’a mis au point. Evidemment, il va disparaitre dans l’explosion du laboratoire secret situĂ© en plein cƓur de Londres. Evidemment le MI6, les services secrets britanniques, refuse de rappeler Bond, qui coule une retraite paisible en JamaĂŻque. Il faut donc appeler le nouvel agent 007 fraĂźchement nommĂ©, ou plutĂŽt nouvelle agente, Nomi, jouĂ© par l’actrice britannique Lashana Lynch. Et de lĂ , passĂ© l’effet de surprise, on les retrouve Ă  Cuba sur les traces du fameux truc hyper dangereux qui va tuer toute la planĂšte ». L’étape cubaine nous fera rencontrer la trĂšs charmante Paloma – incarnĂ©e par l’actrice cubaine Ana de Armas. Evidemment, ça dĂ©gĂ©nĂšre en baston, Bond et ses amis s’en sortent de justesse
 mais s’en sortent, ouf, mais on aura pris soin d’identifier l’homme de main Ă  l’Ɠil zarbi qu’on a entre-aperçu dans le prĂ©-gĂ©nĂ©rique. Et l’on en est mĂȘme pas Ă  l’heure de jeu ! Plus simplement, le systĂšme Heracles » est interceptĂ© par les sbires du super-mĂ©ga mĂ©chant, l’effrayant Blofeld fantastique Christoph Waltz pourtant enfermĂ© dans une prison pour super mĂ©chants, mais qui a rĂ©ussi Ă  diriger ce nouveau plan diabolique depuis sa cellule d’ultra haute sĂ©curitĂ©, limite elle flotte dans le vide, c’est dire s’il est vraiment mauvais comme une teigne. Mais le nouveau mĂ©chant, le fort peu amĂšne Safin, jouĂ© par l’hallucinant Rami Malek, vient Ă  point nommĂ©. Et lui en plus, il a vraiment une sale tĂȘte, mĂȘme Requin Ă  cĂŽtĂ© fait plutĂŽt sympa. Vous l’avez compris, c’est du James Bond pur jus, moins fin que Skyfall, le meilleur des Ă©pisodes avec Daniel Craig, mais Mourir peut attendre dĂ©pote, vous en mettra plein les yeux et vous assourdira dans sa version Dolby Atmos. Bref, Jason Bourne et Tom Cruise ont Ă  nouveau du pain sur la planche. A un dĂ©tail prĂšs car mĂȘme si tout cela est irrĂ©aliste au plus haut degrĂ© ; l’intrigue est tellement bien ficelĂ©e et les rebondissements amenĂ©s avec gĂ©nie que les deux heures et quarante-cinq minutes du film passent Ă  la vitesse de la lumiĂšre. Mourir peut attendre, de Cary Joji Fukunaga, Ă  voir en salles dĂšs le mercredi 06 octobre 2021. Retrouvez toutes les sĂ©ances par ici. Belkacem Bahlouli
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Lacteur Daniel Craig tire sa rĂ©vĂ©rence et incarne James Bond pour la derniĂšre fois dans "Mourir peut attendre" de Cary Joji Fukunaga (2021) CinĂ©ma "Mourir peut attendre" : le dernier James Bond de Daniel Craig rĂ©colte un double zĂ©ro chez "Le Masque" 12 octobre 2021 Daniel Craig, lors de la premiĂšre de son dernier James Bond Ă  Londres CinĂ©ma. QUIZ - Êtes-vous vraiment, mais
Le nouveau James Bond a Ă©tĂ© repoussĂ© Ă  novembre Ă  cause du coronavirus, mais ça n’a pas empĂȘchĂ© Daniel Craig de mettre le feu au Saturday Night d'Ă©cran / Saturday Night LiveOn Ă©tait inconsolable depuis le report de Mourir peut attendre, le nouveau James Bond, au mois de novembre pour cause de coronavirus. ProgrammĂ© avant l'annonce du report, le Saturday Night Live avec Daniel Craig a malgrĂ© tout Ă©tĂ© maintenu ce weekend et l'acteur s'est livrĂ© Ă  un grand show comique. Parmi les sĂ©quences les plus mĂ©morables, on a retenu cette parodie de Mourir peut attendre, oĂč James Bond, qui se rend dans un casino pour trouver un ennemi, se dĂ©couvre un talent pour le craps. Le masque d'espion mutique tombe et ses missions passent soudainement au second plan. L'indicatrice venue l’aider ne peut rien faire face Ă  l’excitation de Bond, qui va jusqu’à abandonner son lĂ©gendaire martini pour un vodka-redbull. L’instant est hilarant et prouve, aprĂšs A couteaux tirĂ©s, l’incroyable pouvoir d'auto-dĂ©rision de Daniel Craig. De quoi s’assurer un aprĂšs-James Bond dans la comĂ©die ? Pourquoi pas !Plus d'articles de GQDecathlon ressort une paire de baskets et rend fou InternetCette vidĂ©o de CĂ©line Dion qui reste impassible face Ă  une fan devient culteLa nouvelle Porsche 911 Turbo S est fantastiqueLes 10 meilleures voitures d'occasion Ă  moins de €Il existe une carte VIP pour manger gratuitement chez McDo
Lespremiers avis de Mourir Peut Attendre sont enfin arrivĂ©s ! langue de l'interface. langue du contenu. Tout English Français. pays. Monde États-Unis Royaume-Uni Canada Australie Afrique du Sud IsraĂ«l Inde France Belgique Suisse. Mourir Peut Attendre. James Bond
PubliĂ© le 21/10/2021 Ă  0901 AFP - Le nouveau James Bond "Mourir peut attendre" reste en tĂȘte du box-office pour sa deuxiĂšme semaine d'exploitation, cumulant plus de deux millions d'entrĂ©es, selon les chiffres publiĂ©s mercredi par Cbo-Box Office. PrĂšs de personnes ont vu ce dernier volet avec Daniel Craig des aventures du cĂ©lĂšbre espion britannique inventĂ© par l'Ă©crivain Ian Fleming, contre plus d'1,38 million la semaine derniĂšre. Sur la deuxiĂšme marche du podium, "Eiffel", avec Romain Duris et Emma McKay, rĂ©vĂ©lation franco-britannique de la sĂ©rie "Sex Education", sur la construction de l'icĂŽne de la Ville LumiĂšre, qui a rassemblĂ© plus de spectateurs pour sa premiĂšre semaine de sortie. Vient ensuite le "Le loup et le lion" de Gilles de Maistre, l'histoire d'une amitiĂ© entre ces deux animaux habituellement opposĂ©s, avec prĂšs de entrĂ©es. Enfin, "Dune" de Denis Villeneuve a attirĂ© amateurs de science-fiction, et cumule depuis quatre semaines 2,6 millions de spectateurs en salles. 1 "Mourir peur attendre" entrĂ©es 2e semaine - 860 copies 2 "Eiffel" entrĂ©es nouveautĂ© -685 copies 3 "Le loup et le lion" entrĂ©es nouveautĂ© - 568 copies 4 "Dune" entrĂ©es 5e semaine - 757 copies 5 "La famille Addams 2" nouveautĂ© 590 copies
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Aujourdhui et rien que pour vos yeux, Ewen vous prĂ©sente l’un des deux masques de Safin, personnage mystĂ©rieux du prochain Ă©pisode de la saga 007 : « Mourir

LĂ©a Seydoux a fait sensation Ă  l’avant-premiĂšre de James Bond, Mourir peut attendre ce 28 septembre. L’actrice s'est distinguĂ©e avec un look capillaire androgyne. Sa coupe courte Ă  la garçonne met plus que jamais en valeur ses traits. LĂ©a Seydoux sublime Ă  l’avant-premiĂšre de James Bond, Mourir peut attendre ce mardi 28 septembre. L’actrice, qui incarne Madeleine Swann, fait sensation avec un look singulier. Si dans le film elle se distingue avec un carrĂ© blond, sur le tapis rouge elle fait sensation avec un style totalement revisitĂ©. Elle arbore une coupe courte Ă  la garçonne. SĂ©parĂ©e par une raie sur le cĂŽtĂ©, sa chevelure est plaquĂ©e et sublimĂ©e par un effet wet. De quoi produire des reflets dorĂ©s densifiĂ©s. Naturellement blonds, ses cheveux sont boostĂ©s par une coloration plus foncĂ©e et lĂ©gĂšrement cuivrĂ©e. Sa coupe courte se dĂ©ploie ainsi tout en contrastes. LĂ©a Seydoux mise sur un look fatal, glamour et androgyne. Au mois de mai dernier elle troquait dĂ©jĂ  ses longueurs contre un style plus court. Cette chevelure, qui est dĂ©sormais sa signature, est cette soirĂ©e des plus chics, elle se dĂ©voile avec un maquillage Ă©purĂ© teint zĂ©ro dĂ©faut, pommettes rehaussĂ©es d’un blush bronze et bouche habillĂ©e d’un voile Seydoux en beautĂ©Dans une interview accordĂ©e Ă  en janvier dernier, LĂ©a Seydoux s’ouvre sur son rapport Ă  la beautĂ© et confie les quelques secrets relatifs Ă  sa routine. L’actrice dĂ©bute d’emblĂ©e en soulignant Je n’ai jamais Ă©tĂ© obnubilĂ©e par mon physique. Parfois je m’aime, parfois non. »Sandrine Cano Bock, sa maquilleuse, confie au sujet des mises en beautĂ© qu’elle Ă©labore pour elle depuis huit ans LĂ©a est une actrice camĂ©lĂ©on, transformable Ă  l’infini, qui est Ă  l’aise aussi bien avec des looks trĂšs forts que beaucoup plus nudes. D’ailleurs, pour un shoot ou un Ă©vĂ©nement, j’aime garder sa luminositĂ© naturelle en utilisant trĂšs peu de matiĂšre. »LĂ©a Seydoux suit un rituel simplifiĂ© Un nettoyage matin et soir, souvent avec une brosse rotative, un rinçage Ă  l’eau, un pschitt de brumisateur, une bonne crĂšme hydratante. Et c’est tout. Un scrub et un masque quand j’y pense. »A dĂ©couvrir Ă©galement 50 stars qui ont osĂ© la coupe courte !LĂ©a Seydoux Avec Daniel Craig, nous partageons une forme d'animalitĂ© »LĂ©a Seydoux affiche une coupe courte Ă  la garçonne ©Bestimage Regarderla vidĂ©o Mourir peut attendre : c'est promis, James Bond reprend vie dans les salles le 11 novembre. Plus d'actions, plus d'explosions, plus
LE TEMPS DES RETROUVAILLES EST ARRIVÉ ! Cette annĂ©e, le CLUB JAMES BOND FRANCE met les petits plats dans les grands et vous propose une journĂ©e exceptionnelle axĂ©e autour de 4 films – OCTOPUSSY ConfĂ©rence et signatures autour de David et Anthony Meyer, les interprĂštes de Mischka & Grischka – L’HOMME AU PISTOLET D’OR Projection d’un documentaire inĂ©dit en partenariat avec PlanĂšte 007 LE NOMBRE DE PLACE EST LIMITÉ !! Quand ? Le samedi 20 novembre 2021 de 9 h Ă  18 h. OĂč ? Au cinĂ©ma Les 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris. DĂ©jeuner inclus au restaurant La Coupole, 102 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris. Combien ? 80 € par personne la journĂ©e complĂšte. 1 accompagnant possible par adhĂ©rent Ă  80 € Ă©galement. 3 moyens de paiement possibles Par carte envoyez un email Ă  boutique en indiquant le montant Ă  rĂ©gler et vous recevrez un lien sĂ©curisĂ© de paiement. Par PayPal Ă  paypal007 Par chĂšque Ă  l’ordre du CJBF, 7 rue Chico Mendes, 77420 Champs-sur-Marne Une confirmation de votre inscription vous sera expĂ©diĂ©e en retour. PROGRAMME* 09h00 ArrivĂ©e des participants au cinĂ©ma les 7 Parnassiens 09h30 AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales 2020 & 2021 11h30 Projection documentaire L’HOMME AU PISTOLET D’OR en partenariat avec PlanĂšte 007 12h00 DĂ©jeuner au restaurant La Coupole 14h30 ConfĂ©rence OCTOPUSSY 15h30 ConfĂ©rence MOURIR PEUT ATTENDRE 16h30 SĂ©ance de dĂ©dicaces 18h00 Fin de la journĂ©e * sous rĂ©serve de modifications Consignes Test PCR nĂ©gatif de moins de 72 heures ou code QR de vaccination OBLIGATOIRE ! Port du masque vivement souhaitĂ© Si vous avez des questions particuliĂšres autres que votre inscription Ă©crivez Ă  president L’évĂ©nement est susceptible d’ĂȘtre modifiĂ© ou annulĂ© selon l’évolution de la situation sanitaire.
jamesbond : mourir peut attendre (no time to die) - masque brise de safin officiel limited edition prop replica (safin mask fragmented version - factory entertainment - sideshow) 539,99 € (-7,41%) 499,99 € en stock: plus d'infos PubliĂ© le 4 dĂ©cembre 2019 Ă  15h45Source Sujet TF1 InfoMY NAME IS BOND - L'excitation a grimpĂ© d'un cran, mercredi 4 dĂ©cembre, avec la publication par Universal Pictures des premiĂšres images du prochain film consacrĂ© Ă  l'agent 007. L'occasion de dĂ©couvrir en action Rami Malek dans son rĂŽle d'antagoniste et surtout de confirmer les thĂ©ories autour du personnage jouĂ© par Lashana avait Ă©tĂ© donnĂ© mercredi 4 dĂ©cembre en dĂ©but d'aprĂšs-midi. RĂ©glĂ© comme un coucou suisse, le plus cĂ©lĂšbre des agents britanniques n'a pas fait davantage patienter ses admirateurs. James Bond revient d'entre les morts, plus Ă©nervĂ© et suspicieux que jamais, dans la premiĂšre bande-annonce de "Mourir peut attendre". Le long-mĂ©trage rĂ©alisĂ© par l'AmĂ©ricain Cary Fukunaga - une premiĂšre - sera le cinquiĂšme et dernier pour Daniel Craig dans le costume de 007. Le Britannique s'offrira-t-il un au revoir plein de panache ? C'est ce que laissent prĂ©sager les images dĂ©voilĂ©es par Universal Pictures. Deux minutes 35 secondes de pure adrĂ©naline qui n'augurent rien de bon pour l'espion le retrouve d'abord en pleine course-poursuite, trĂšs remontĂ© contre sa compagne Madeleine Swann LĂ©a Seydoux qu'il accuse de trahison. "Nous avons tous nos secrets. Nous ne sommes juste pas encore arrivĂ©s aux tiens", lui lance-t-il. Ambiance... Sorti de sa retraite en JamaĂŻque par son vieux copain de la CIA Felix Leiter Jeffrey Wright pour l'aider Ă  retrouver un scientifique disparu, Bond fait la connaissance d'une nouvelle agente 00 interprĂ©tĂ©e par Lashana Lynch. De quoi confirmer les premiĂšres rumeurs qui affirmaient que le lĂ©gendaire matricule du MI6 Ă©choirait Ă  une femme dans "Mourir peut attendre". Rami Malek, mĂ©chant masquĂ© et dĂ©figurĂ©La friction entre les deux est palpable. "Restez Ă  votre place. Si vous vous mettez sur ma route, je vous planterai une balle dans le genou. Celui qui fonctionne", lĂąche Nomi Ă  Bond. AnnoncĂ© par la presse britannique qui l'avait aperçu sur le tournage, Christoph Waltz reprend le rĂŽle de Blofeld qu'il tenait dans "Spectre" et fait une courte apparition dans la bande-annonce. Suffisamment intrigante pour attirer notre attention. Lui aussi Ă©voque les secrets de Madeleine Swann qui devraient donc ĂȘtre au coeur d'une histoire sans doute plus complexe qu'elle n'en a l' aussiLe scĂ©nario, retravaillĂ© par Phoebe Waller-Bridge "Fleabag", "Killing Eve", devrait faire la part belle Ă  Safin, le mĂ©chant incarnĂ© par Rami Malek "Bohemian Rhapsody" qui semble bien informĂ© sur James Bond. Il se dĂ©voile pour la premiĂšre fois Ă  moitiĂ© dĂ©figurĂ©, le visage protĂ©gĂ© par un masque blanc. De Paloma, jouĂ©e par Ana de Armas "Blade Runner 2049", "A Couteaux tirĂ©s", on ne sait en revanche rien si ce n'est qu'elle manie trĂšs bien les armes Ă  feux en robe de soirĂ©e. Dommage... Sortie en salles prĂ©vue le 8 avril DE FREITASSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s
Mourir peut attendre », le Bond le plus long. Jeudi 7 Octobre 2021 . MichaĂ«l MĂ©linard. Maintes fois reportĂ©e, c’est peu dire que la sortie du cinquiĂšme James Bond du musculeux Daniel
PubliĂ© le 03/09/2020 Ă  1651, Mis Ă  jour le 30/09/2020 Ă  0927 James Bond dans le cockpit futuriste d'un engin volant qui rappelle l'Espadon dans Blake et Mortimer. Universal DÉCRYPTAGE - AprĂšs avoir dĂ©voilĂ© l'affiche et la date de sortie dĂ©finitive, le 11 novembre, de No Time to Die, Cary Fukunaga livre des images explosives qui en disent plus sur la derniĂšre mission de Daniel Craig. Petit Ă  petit la 25e mission officielle de James Bond livre ses secrets. Et la nouvelle bande-annonce de Mourir peut attendre, dĂ©voilĂ©e aujourd'hui, ne devrait pas dĂ©cevoir les bondophiles les plus la vidĂ©oMourir peut attendre c'est promis, James Bond reprend vie dans les salles le 11 novembrePlus d'actions, plus d'explosions, plus de mĂ©chants, plus de Bond girls Cary Fukunaga, pour cette derniĂšre apparition de Daniel Craig, joue la surenchĂšre. On savait dĂ©jĂ  que le passĂ© freudien de la psychiatre Madeleine Swann, l'amour impossible de 007 Ă©tait au cƓur de l'intrigue. Mais le volage agent du MI6 ne pouvait se contenter que d'une unique prĂ©sence fĂ©minine, quels que soient son intelligence et son charme. C'est la piquante actrice cubaine, la brune incendiaire Ana de Armas Blade Runner 2049 qui devraient rendre jalouse la doctoresse suisse. C'est Ă  Santiago du Chili que ce nouveau duo se forme, pour le meilleur ou pour le lire aussiRien ne va plus... James Bond, papa d'une fillette dans No Time To DieLes bond Girls ne sont pas les seules Ă  se dĂ©doubler. Le beau James ayant pris sa retraite, son numĂ©ro de code, le fameux 007 qui l'autorise Ă  tuer ses adversaires a Ă©tĂ© rĂ©attribuĂ© Ă  une agente... incarnĂ©e par la comĂ©dienne anglaise Lashana Lynch. Revenu aux affaires, Ă  la demande expresse de son ami de toujours de la CIA, Felix Leiter, James Bond n'aura de cesse de prouver Ă  sa rivale qu'il est bien le seul et unique Bond ou Blake et Mortimer ?DĂ©cidĂ©ment, Cary Fukunaga voit double dans son film. Peut-ĂȘtre est-ce dĂ» Ă  l'abus du Martini dry bondien, bien entendu mĂ©langĂ© au shaker et pas Ă  la cuillĂšre». Il ne dirige pas un seul mĂ©chant, mais deux, qui avec application et perversion essaieront de l'Ă©liminer. L'ignoble Ernst Stavro Blofeld toujours incarnĂ© par Christopher Waltz revenu de l'enfer dans Spectre continue de le qui possĂšde un ego boursouflĂ©, va confier Ă  Bond suprĂȘme manipulation ? que Safin alias Rami Malek Bohemian Rhapsody, est encore plus dĂ©moniaque que lui James, le destin nous rĂ©unit contre un ennemi commun». Le masque de mort vĂ©nitien, cachant une peau grĂȘlĂ©e, la tunique de Docteur No, le premier adversaire de l'inĂ©galable Sean Connery, que porte l'oscarisĂ© comĂ©dien... le laissent hommes, des femmes, des cascades... et bien sĂ»r des gadgets ou des engins mĂ©caniques dignes de la science-fiction. Ici, les scĂ©naristes sont allĂ©s piocher dans le meilleur de la pop-culture. Dans l'une des derniĂšres sĂ©quences spectacluraires du trailer, ils s'inspirent du fameux Espadon» imaginĂ© par Edgar P. Jacobs dans la premiĂšre aventure de Blake et Mortimer, parue en y dĂ©couvre un avion submersible ultra-fuselĂ©, ressuscitĂ© Ă  la fin du trailer. Telle une flĂšche argentĂ©e, qui replierait ses ailes, cet avion-sous-marin disparaĂźt dans les abysses... Le clin d’Ɠil Ă  L'espion qui m'aimait, et Ă  la cĂ©lĂšbre Lotus Esprit, fera sourire les amateurs...Mourir peut attendrede Cary Fukunaga, avec Daniel Craig, Rami Malek, LĂ©a Seydoux, Ana de Armas... MourirPeut Attendre. 4,6 sur 5 Ă©toiles 4 234. DVD. 19,92 € 19,92 € Recevez-le dimanche 20 mars. Livraison GRATUITE sur votre premiĂšre commande expĂ©diĂ©e par Amazon. Autres vendeurs sur Amazon 17,99 € (7 offres de produits d’occasion et neufs) Autre format: Blu-ray. James Bond: Mourir Peut Attendre 4K [Blu-Ray] 4,6 sur 5 Ă©toiles 4 234. Blu-ray. 39,98 € 39,98 € Recevez-le Safin "James Bond. AntĂ©cĂ©dents violents. Permis de tuer. Vendetta contre Ernst Blofeld. Amoureux de Madeleine Swann. Je croirais parler Ă  mon reflet dans un miroir." James Bond "On a fait des choix lĂ©gĂšrement diffĂ©rents." Safin "Non. Nous avons seulement Ă©laborĂ© diffĂ©rentes mĂ©thodes en vue du mĂȘme but. La seule chose, c'est que tout vos talents mourront avec votre corps tandis que les miens longtemps me survivront. Et l'important dans la vie est de laisser quelque chose derriĂšre soi." ―Lyutsifer Safin et James Bond se rencontrant pour la premiĂšre fois.[src] Lyutsifer Safin est nĂ© dans la famille de Gostan Safin, un entrepreneur pharmaceutique originaire du Kazan[2] qui a fabriquĂ© des toxines pour l'organisation criminelle du SPECTRE. Les poisons Ă©taient cultivĂ©s dans "le jardin empoisonnĂ©", une Ăźle abritant un bunker datant de la Seconde Guerre mondiale qui est situĂ©e dans la mer d'Okhotsk, quelque part entre le Japon et la Russie, dans laquelle Lyutsifer a Ă©galement grandit, Ă©tant ainsi devenu familier avec les diffĂ©rentes plantations toxiques du complexe. Alors qu'il Ă©tait ĂągĂ© de 16 ans[2], le SPECTRE a chargĂ© l'assassin M. White d'Ă©liminer toute sa famille au botulisme, une toxine rare d'origine vĂ©gĂ©tative, alors que les Safin passaient du temps dans leur domaine familiale insulaire. Le but de cet assassinat Ă©tait de permettre au SPECTRE de reprendre le contrĂŽle du "jardin empoisonnĂ©"[3]. AprĂšs avoir Ă©tĂ© empoisonnĂ©e, toute la famille a Ă©tĂ© transportĂ©e d’urgence par hĂ©licoptĂšre dans un hĂŽpital privĂ© de la ville de Severo-Kourilsk fondĂ© par Gostan mais seul Lyutsifer a pu ĂȘtre sauvĂ©, bien qu'il fĂ»t dans le coma pendant un certain temps. Il a ensuite hĂ©ritĂ© de l'empire massif de son pĂšre, qui comprenait des rĂ©sidences, des usines et des entreprises pharmaceutiques[2]. Bien que Lyutsifer eut survĂ©cu au massacre, son visage a Ă©tĂ© gravement marquĂ© par les effets de l'intoxication Ă  la dioxine et il a aussi Ă©tĂ© traumatisĂ© par l'Ă©vĂšnement. DĂ©sormais rempli d'une soif insatiable de vengeance contre le SPECTRE et ses membres, il a cherchĂ© pendant des annĂ©es Ă  dĂ©manteler l'organisation en commençant par cibler White lui-mĂȘme, devenant petit-Ă -petit un bioterroriste et un scientifique particuliĂšrement puissant. À la fin des annĂ©es 1990[4], Safin, portant un masque traditionnel japonais NĂŽ pour couvrir son visage dĂ©figurĂ©, a tentĂ© d'assassiner White dans sa maison Ă  Nittedal, en NorvĂšge, mais n'a trouvĂ© que sa femme et sa fille, Madeleine Swann, alors ĂągĂ©e de six ans. AprĂšs avoir tuĂ© la femme de sa cible pour blesser son ennemi psychologiquement et la punir du seul crime d'ĂȘtre mariĂ©e au meurtrier de sa propre famille alors qu'elle n'Ă©tait pas impliquĂ©e dans ses crimes, Safin a Ă©tĂ© abattu plusieurs fois par Madeleine avec un Beretta cachĂ© sous un Ă©vier et est tombĂ© du haut de sa chambre situĂ©e en mezzanine. La jeune fille a ensuite emmenĂ© son corps inerte Ă  l'extĂ©rieur de la maison pour s'en dĂ©barrasser mais le tueur Ă©tait toujours vivant et a poursuivi l'enfant horrifiĂ©e jusqu'Ă  ce qu'elle soit prise au piĂšge sous un lac gelĂ© dans lequel elle est tombĂ©e. AprĂšs avoir regardĂ© pendant quelques instants Madeleine s'agiter sous la glace, Safin s'est tout-Ă -coup senti liĂ© Ă  elle et a donc choisi de la sortir de l'eau et d'Ă©pargner sa vie, disparaissant ensuite des radars. De son cĂŽtĂ©, Madeleine a coupĂ© les pons avec son pĂšre, lui reprochant les assassinats ignobles qu'il a rĂ©alisĂ© dans sa vie. Lyutsifer Safin est un homme extrĂȘmement dangereux et puissant. Il est remarquablement calculateur et ingĂ©nieux, rĂ©ussissant Ă  dĂ©jouer pratiquement tous ses ennemis, y compris un agent occidental particuliĂšrement entraĂźnĂ© et le chef du SPECTRE Ernst Stavro Blofeld lui-mĂȘme. En raison de son passĂ© douloureux, Safin Ă©prouve de la difficultĂ© Ă  discerner le Bien du Mal et pense agir comme un hĂ©ros[5]. C'est aussi un criminel mĂ©galomane et arrogant qui se considĂšre comme "un Dieu invisible" qui engendre le chaos pour façonner le monde Ă  son image et croit que sauver la vie d'une autre personne la relie Ă  cette derniĂšre de sorte qu'elle lui appartient. Il est habituellement calme et ne s'Ă©nerve jamais mais cela contribue Ă  lui donner un air sinistre et menaçant. Safin est aussi dĂ©terminĂ© et ne reculera devant rien pour atteindre ses objectifs. Dans les films[] 007 Spectre film[] Une Madeleine Swann adulte parle Ă  l'agent du MI6 James Bond de la tentative d'assassinat de son pĂšre par Safin, bien que sans le nommer. Mourir peut attendre film[] Plan[] "Il y a une chose que personne ne veut avouer, c'est que la plupart des gens ont envie qu'il leur arrive des choses. On prĂ©tend entre nous vouloir se battre pour le libre arbitre et l'indĂ©pendance alors qu'au fond, ce n'est pas trop ça qu'on recherche. On veut qu'on nous dise quelle vie avoir, et ensuite mourir sans mĂȘme s'en rendre compte. Les gens veulent tomber dans l'oubli complet, et nous sommes quelques-uns plus destinĂ©s Ă  leur procurer cet oubli. Je suis leur homme, leur invisible Dieu qui s'insinue sous leur peau, dans leur sang." ― Safin rĂ©vĂ©lant ses motivations Ă  Bond.[src] Vers 2015, Safin apprend que M. White s'est suicidĂ© car il Ă©tait pris de remords en raison des activitĂ©s de plus en plus nĂ©fastes menĂ©es par le SPECTRE et que James Bond a permis l'arrestation de Blofeld avec l'aide de Madeleine, l'ayant laissĂ© ĂȘtre incarcĂ©rĂ© dans la prison de Wakefield, en Angleterre, pour ses crimes contre l'humanitĂ©. MalgrĂ© cela, Safin a refusĂ© d'abandonner sa vendetta et a donc Ă©tudiĂ© l'histoire de Bond avec l'intention de l'utiliser contre ses ennemis. Cinq ans aprĂšs une dispute survenue entre Bond et Madeleine due Ă  une tentative d'assassinat Ă  leur encontre menĂ©es par des assassins du SPECTRE sous les ordres de Blofeld, Safin cherche Ă  obtenir HĂ©raclĂšs, une arme biologique dĂ©veloppĂ©e Ă  la demande de Gareth Mallory, le directeur du MI6, qui contient des nanobots qui se propagent comme un virus au toucher et sont codĂ©s sur des brins d'ADN spĂ©cifiques, de sorte qu'ils ne sont dangereux que s'ils sont programmĂ©s sur le code gĂ©nĂ©tique d'un individu. Safin a donc achetĂ© les services du chercheur principal du projet, Valdo Obruchev, en sachant qu'ils pourront tous deux utiliser cette arme incroyablement dangereuse contre le SPECTRE et des millions de personnes sur la planĂšte pour "sauver" l'humanitĂ© et recrĂ©er un monde avec moins de guerres et d'effusions de sang[6]. DĂ©mantĂšlement du SPECTRE[] Madeleine "Et pourquoi je ferais quelque chose pour vous ?" Safin "Parce que je suis prĂȘt Ă  tuer la personne que tu aimes le plus au monde." ―Madeleine Swann et Lyutsifer Safin[src] Conscient que le SPECTRE veut Ă©galement la technologie pour tuer Bond, Safin anticipe le raid de la sociĂ©tĂ© sur le laboratoire de Londres dans lequel travaille Obruchev, ordonnant au scientifique par tĂ©lĂ©phone de se laisser enlever par l'escouade dirigĂ©e par l'assassin Primo afin de pouvoir par la suite reprogrammer secrĂštement HĂ©raclĂšs pour Ă©liminer tous les membres du conseil d'administration du SPECTRE lors d'une rĂ©union secrĂšte Ă  Cuba, Ă©pargnant Bond, qui devait initialement ĂȘtre tuĂ© par les nanobots. Bond capture ensuite Obruchev avec l'aide de l'agent de la CIA Paloma mais il est pris au dĂ©pourvu par l'agent double Logan Ash, qui tue son collĂšgue Felix Leiter et s'Ă©chappe avec Obruchev, Ă  la grande colĂšre de Bond. Safin rencontrant Madeleine dans son bureau en se faisant passer pour un patient. PrĂ©voyant dĂ©sormais de tuer Blofeld dans la prison de Belmarsh oĂč il est dĂ©tenu, Safin envisage d'approcher personnellement Madeleine Swann pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es en sachant qu'elle est la seule personne autorisĂ©e Ă  entrer en contact avec le dĂ©tenu depuis son incarcĂ©ration. Rencontrant la psychologue dans son bureau Ă  Londres en se faisant passer pour un patient, il fait d'abord des allusions sur leur passĂ© avant de rĂ©vĂ©ler qui il est en offrant Ă  Madeleine une boĂźte dans laquelle se trouve le masque qu'il a portĂ© lors de leur premiĂšre rencontre. Puisque Safin a sauvĂ© la vie de la jeune femme, il estime qu'elle lui est redevable et lui demande de s'injecter HĂ©raclĂšs avec un parfum pour tuer Blofeld dans sa cellule, menaçant de tuer Mathilde, sa fille de cinq ans, si elle refuse en sachant qu'il est la derniĂšre personne qu'elle aime. Lorsque Bond retrouve Madeleine de maniĂšre inattendue dans la cellule de Blofeld, il remarque qu'elle est stressĂ©e et la touche au poignet, s'infectant donc sans le savoir avec HĂ©raclĂšs alors que Madeleine, horrifiĂ©e, dĂ©cide de partir. Durant son interrogatoire, Blofeld fait perdre Ă  Bond son sang-froid en rĂ©vĂ©lant qu'il a tentĂ© de briser son lien avec Madeleine, amenant celui-ci Ă  l'attaquer et Ă  le contaminer sans le savoir avec HĂ©raclĂšs, le tuant comme Safin l'avait prĂ©vu. Capture de Madeleine et de Mathilde[] Safin Ă©tant sur le point de capturer Madeleine et Mathilde. Retrouvant Madeleine Ă  Nittedal, Bond est informĂ© par cette derniĂšre du passĂ© et des actions de Safin et dĂ©couvre l'existence de Mathilde, qui est Ă©galement la fille de Bond, bien que Madeleine tente de le nier. Le Britannique apprend ensuite grĂące Ă  sa collĂšgue Nomi que Safin poursuit maintenant ses opĂ©rations puisque Ash et leurs hommes sont en route dans des SUV et motos noirs pour capturer le couple ainsi que Mathilde. Bien que l'agent anglais parvienne Ă  tuer Ash et plusieurs sbires de Safin au cours d'une course-poursuite tendue, il est suffisamment distrait pour permettre Ă  ce dernier de capturer Madeleine et Mathilde. Affrontement final et mort[] "À prĂ©sent, nous avons tous deux le poison du chagrin d'amour en nous. Deux hĂ©ros d'une tragĂ©die dont nous sommes les auteurs. Toute personne que nous touchons reçoit notre malĂ©diction. Tout baiser sur leur joue... toute caresse... les tuerait sur-le-champ. Oui... Madeleine. Oui... Mathilde. C'est toi qui m'a forcĂ© Ă  faire ça. C'est toi qui a fait ce choix." ― Les derniers mots de Safin avant d'ĂȘtre tuĂ© par Bond aprĂšs l'avoir infectĂ© avec des nanobots qui tueraient Madeleine et Mathilde.[src] Safin, Obruchev, Primo et leurs hommes reprennent ensuite le contrĂŽle du "jardin empoisonnĂ©" et l'utilisent dĂ©sormais pour crĂ©er les nombreux nanobots qu'ils prĂ©voient de propager dans le monde entier. Tout en leur faisant visiter le jardin botanique toxique de son pĂšre, Safin sĂ©pare Ă©galement Madeleine de Mathilde, gardant l'enfant avec lui comme moyen de pression et laissant Primo conduire sa mĂšre dans une cellule pour lui faire boire un thĂ© censĂ© la rendre aveugle, bien que Madeleine Ă©chappe par la suite Ă  la garde du sbire. Safin confrontant Bond pour la premiĂšre fois alors qu'il dĂ©tient Mathilde. Localisant les antagonistes, Bond et Nomi s'infiltrent dans le repaire et commencent Ă  Ă©liminer les sbires du bioterroriste avant d'installer des explosifs dans le laboratoire d'Obruchev. À ce moment-lĂ , Safin s'adresse directement Ă  007 et l'invite Ă  le rejoindre en sachant qu'il dĂ©tient toujours Mathilde. Lorsque le commandeur le rejoint, le scientifique l'oblige Ă  dĂ©poser ses armes et lui parle ensuite de ses motivations alors que Bond tente sans succĂšs de le raisonner, lui faisant remarquer que son passĂ© tragique ne justifie pas son projet de conquĂ©rir le monde en tuant des millions d'innocents. Safin offre finalement Ă  son ennemi la possibilitĂ© d'abandonner sa mission et de quitter l'Ăźle avec Mathilde mais il refuse en revanche de libĂ©rer Madeleine, ce que Bond dĂ©sapprouve. Feignant de se repentir en se prosternant devant le "Dieu invisible" lorsqu'il menace de tuer sa fille, Bond tire ensuite sur ses gardes avec un pistolet qu'il avait cachĂ© sur lui mais Safin s'Ă©chappe avec Mathilde. Lorsque l'enfant perd son jouet prĂ©fĂ©rĂ© et que Safin ignore ses supplications, elle mord la main de l'antagoniste, qui lui dĂ©clare alors froidement qu'elle peut partir si elle ne veut pas de "sa protection". Il permet donc Ă  Mathilde de retrouver ses parents. Safin tirant sur Bond dans son jardin. Alors que Safin est sur le point de rencontrer les acheteurs potentiels d'HĂ©raclĂšs, qui sont sur le point de rĂ©ceptionner une premiĂšre cargaison de l'arme sur le quai de l'Ăźle, Bond laisse Madeleine et Mathilde quitter l'Ăźle dans un bateau avec Nomi tandis qu'il reste sur place pour ouvrir les portes du silo de l'Ăźle afin de permettre Ă  des missiles d'une frĂ©gate britannique, le HMS Dragon, de dĂ©truire les nanobots quelques minutes plus tard selon ses ordres. L'agent du MI6 tue alors Primo et les hommes restants de Safin mais ce dernier l'empĂȘche de refermer les portes du silo et l'intercepte finalement dans son jardin, lui tirant dessus Ă  deux reprises et l'injectant avec les nanobots contenant le code gĂ©nĂ©tique de Madeleine et de Mathilde alors que l'espion lui casse le bras en retour. Alors que les deux hommes gisent gravement blessĂ©s dans le jardin toxique, Safin fait comprendre Ă  Bond que mĂȘme s'il parvient Ă  dĂ©jouer ses plans et Ă  quitter son Ăźle vivant, sa compagne et sa fille subiront le mĂȘme sort que Blofeld et les agents du SPECTRE s'il entre Ă  nouveau en contact physique avec elles. ComplĂštement plongĂ© dans sa folie, Safin dĂ©clare Ă  Bond que c'est lui qui l'a poussĂ© Ă  commettre cette action horrible, poussant l'espion furieux et dĂ©sespĂ©rĂ© Ă  le tuer pour de bon en lui tirant dessus Ă  trois reprises. HĂ©ritage[] Bien qu'il ait tuĂ© Safin, Bond est prĂ©occupĂ© par le fait qu'il se voit constamment refuser toute chance de mener une vie paisible sans risquer la sĂ©curitĂ© de ses proches en sachant qu'il n'existe aucun moyen de le guĂ©rir des nanobots et qu'il est de toute façon trop blessĂ© pour quitter l'Ăźle avant que les missiles du HMS Dragon ne la dĂ©truisent. N'ayant pas d'autres choix, il fait ses adieux Ă  Madeleine par radio, l'encourageant Ă  aller de l'avant avec Mathilde. Le protagoniste infortunĂ© accepte finalement son sort lorsque les missiles du HMS Dragon dĂ©truisent l'Ăźle et le tuent Ă©galement, dĂ©jouant dĂ©finitivement les plans de Safin et mettant fin Ă  toute la souffrance que Bond a endurĂ©es tout au long de sa vie. EmployĂ©s et associĂ©s[] Production[] Lyutsifer Safin est l'antagoniste final dans la chronologie de Daniel Craig, Ă©tant un antagoniste mentionnĂ© dans le film de 2015 007 Spectre et l'antagoniste principal dans le film de 2021 Mourir peut attendre. Il a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© par l'acteur et producteur amĂ©ricain Rami Malek, qui a Ă©tĂ© doublĂ© dans la version française par l'acteur Alexis Tomassian. DĂšs fĂ©vrier 2019, de nombreuses rumeurs ont laissĂ© supposer que Rami Malek incarnera l'antagoniste principal de "Bond 25" et que la production du long-mĂ©trage Ă©tait prĂȘte Ă  modifier son calendrier pour que l'acteur puisse participer au tournage de la sĂ©rie Mr. Robot[7][8]. Le mois suivant, Sebastien Soudains, la doublure de Malek, a semblĂ© indiquer sur son compte Instagram que le cinĂ©aste aurait bien Ă©tĂ© choisi pour le rĂŽle[9]. La prĂ©sence de Malek dans "Bond 25" n'a Ă©tĂ© confirmĂ©e que le 25 avril 2019 lors d'une confĂ©rence de presse rĂ©unissant les acteurs principaux du film, bien que le titre du film n'ait toujours pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©[10]. Le nom de Safin n'a nĂ©anmoins Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© qu'en octobre 2019 par la productrice Barbara Broccoli, qui a affirmĂ© qu'il sera le plus grand adversaire de l'agent 007[11]. Images[] Safin poursuivant Madeleine sur le lac obligeant Madeleine Ă  tuer gardant Mathilde comme moyen de rĂ©vĂ©lant ses motivations Ă  rĂ©alisant que Mathilde ne veut pas de "sa protection".Mort de Lyutsifer Safin, abattu par Bond. Notes[] Son prĂ©nom est la version russe de Lucifer, le cĂ©lĂšbre ange dĂ©chu, faisant vraisemblablement rĂ©fĂ©rence Ă  la nature diabolique du personnage. "Safin" est quant Ă  lui un nom de famille tatar, confirmant ses origines russes. En outre, le nom "Safin" est similaire Ă  "Satan", ce qui est appropriĂ© puisque le personnage se voit comme un Dieu et planifie un gĂ©nocide de masse. Bien qu'il soit l'antagoniste principal, Safin n'a qu'un petit temps d'apparition Ă  l'Ă©cran d'environ 20 minutes et ne rencontre pas Bond avant l'acte final. Plusieurs spectateurs ont donc critiquĂ© le manque d'implication du personnage dans le film. Selon le producteur associĂ© Gregg Wilson, l'empoisonnement de la famille Safin a rendu Lyutsifer infertile, si bien qu'il a dĂ©sormais conscience que ses actions et ce qu'il laissera derriĂšre lui constituent son seul hĂ©ritage[6]. Une note du film qui a fuitĂ© dĂ©crivait la scĂšne dans laquelle Safin poursuit Madeleine sur le lac gelĂ© qui a Ă©tĂ© montrĂ©e en partie dans les bandes-annonces tandis que plusieurs fans ont remarquĂ© que le mĂ©chant ne semblait pas avoir vieilli entre cette scĂšne et le reste de ses apparitions alors que Madeleine est devenue adulte. Cela a donnĂ© lieu Ă  des spĂ©culations selon lesquelles Safin serait impliquĂ© dans un clonage ou une thĂ©rapie gĂ©nique pour empĂȘcher son vieillissement. Cependant, dans le film final, les plans de Safin n'impliquent pas de clonage ou de thĂ©rapie gĂ©nĂ©tique. En fin 2019, Ă  l'Ă©poque de la sortie de la premiĂšre bande-annonce officielle du film, de nombreux internautes ont Ă©laborĂ© une thĂ©orie selon laquelle Safin serait en fait le Dr. Julius No, l'antagoniste titulaire dans le premier film de la saga, James Bond 007 contre Dr. No 1962[12]. La thĂ©orie a gagnĂ© une certaine popularitĂ© auprĂšs des fans mais a finalement Ă©tĂ© dĂ©mentie par le rĂ©alisateur Cary Joji Fukunaga[13] avant de s'avĂ©rer ĂȘtre effectivement fausse Ă  la sortie du film. MalgrĂ© cela, les deux personnages partagent de nombreuses similitudes Ils opĂšrent tous deux depuis un repaire secret bĂąti sur une Ăźle qui comporte un laboratoire. Ils ont tous deux des complexes divins extrĂȘmes contestĂ©s par Bond. Les deux ont des blessures/cicatrices liĂ©es Ă  un accident prĂ©sentant un risque chimique Safin a Ă©tĂ© dĂ©figurĂ© Ă  cause de l'agent chimique qui a tuĂ© sa famille / No a perdu ses deux mains dans une expĂ©rience radioactive, l'ayant obligĂ© Ă  porter des prothĂšses mĂ©talliques. Comme la plupart des autres mĂ©chants de la sĂ©rie, ils sont tous deux mĂ©galomanes et ont tentĂ© d'une maniĂšre ou d'une autre de dominer le monde tout en Ă©tant portĂ© sur la vengeance Safin a dĂ©mantelĂ© le SPECTRE pour se venger du meurtre de sa famille aux mains de M. White et No a tentĂ© de se venger des États-Unis et de l'Union soviĂ©tique pour avoir refusĂ© ses services. Leurs personnalitĂ©s sont Ă©galement similaires car ils sont tous deux des hommes sociopathes qui ont une approche mĂ©thodique et analytique de la criminalitĂ© et de la vie de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Ils portent tous deux des vĂȘtements Ă  l'esthĂ©tique japonaise ; Safin ayant portĂ© un kimono qui ressemble vaguement Ă  la veste Ă  col Mao portĂ©e par No ainsi que plusieurs autres mĂ©chants de la sĂ©rie. De plus, le masque portĂ© par Safin est un "Noh", utilisĂ© dans la danse-drame japonaise classique du mĂȘme nom. Ils sont fabriquĂ©s en sculptant des blocs de cyprĂšs japonais, puis peints plus tard avec des pigments naturels. Les masques peuvent actuellement ĂȘtre achetĂ©s en ligne sur le magasin officiel 007 pour 295 ÂŁ. Lorsque Madeleine lui tire dessus dans la sĂ©quence d'ouverture, Safin a un trou Ă  l'endroit de son cƓur mais survit ce qui est peut-ĂȘtre une rĂ©fĂ©rence au fait que No a survĂ©cu Ă  une balle tirĂ©e dans la poitrine dans les romans grĂące Ă  sa dextrocardie. Les deux rencontrent Bond uniquement dans le dernier acte de leurs films respectifs dont ils sont pourtant les antagonistes principaux. Safin partage aussi des similitudes avec Ernst Stavro Blofeld lui-mĂȘme, le "jardin empoisonnĂ©" semblant s'inspirer d'un jardin possĂ©dĂ© par Blofeld dans le roman On ne vit que deux fois 1964 alors que son plan de propager HĂ©raclĂšs dans le monde ressemble au complot de Blofeld dans le roman Au service secret de Sa MajestĂ© 1963 et son adaptation cinĂ©matographique. Durant sa premiĂšre confrontation avec Bond, Safin s'est comparĂ© Ă  l'espion en relevant des points qu'ils ont en commun. Le bioterroriste peut en effet ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un opposĂ© malĂ©fique de 007 pour plusieurs raisons Ils ont tous deux perdu leurs parents lorsqu'ils Ă©taient jeunes la famille de Safin a Ă©tĂ© assassinĂ©e par M. White alors que les parents de Bond, Andrew et Monique Delacroix Bond, ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans un accident d'escalade. Ils sont tous deux en quelques sortes des tueurs professionnelles qui suivaient leur propre maniĂšre de penser Safin a mĂȘme prĂ©tendu que Bond et lui "Ă©radiquent des gens pour rendre le monde meilleur" et Bond n'a pas su rĂ©pondre Ă  cette remarque car il savait probablement que son ennemi avait raison. Toutefois, contrairement Ă  Bond, qui a utilisĂ© la perte de ses proches pour Ă©viter que trop d'innocents souffrent Ă  cause du SPECTRE, Safin impute son passĂ© sombre non seulement au SPECTRE, mais Ă©galement Ă  la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, estimant que le concept mĂȘme de l'innocence est superflu et en arrivant Ă  la conclusion qu'il doit refaire le monde en tuant des millions d'innocents grĂące aux nanobots. En fin de compte, Safin est un exemple de ce que Bond aurait pu devenir s'il ne s'Ă©tait jamais dĂ©fait de ses tragĂ©dies ou s'il n'avait pas contrĂŽlĂ© ses Ă©motions puisque il avait de la difficultĂ© Ă  le faire dans Casino Royale 2006 et Quantum of Solace 2008. Le plan de Safin a des similitudes avec celui d'Hugo Drax de Moonraker 1979, qui projetait de repeupler l'humanitĂ© en anĂ©antissant la prĂ©cĂ©dente. Safin est pour le moment le seul antagoniste principal dans les films de Daniel Craig Ă  ne pas avoir Ă©tĂ© membre du SPECTRE. C'est aussi le deuxiĂšme antagoniste principal dans les films de Craig aprĂšs Dominic Greene Ă  affronter Bond physiquement. Il est Ă©galement le troisiĂšme antagoniste principal dans la nouvelle chronologie aprĂšs Raoul Silva et Ernst Stavro Blofeld Ă  ĂȘtre tuĂ© directement par Bond ainsi que le dernier personnage Ă  ĂȘtre Ă©liminĂ© par l'espion avant sa propre mort. Ayant tuĂ© la mĂšre de Madeleine, Safin est le seul antagoniste principal dans les films de Daniel Craig avec Silva Ă  tuer d'autres personnages de ses propres mains. Safin et le Blofeld de Christoph Waltz sont pour le moment les seuls antagonistes principaux dans la nouvelle chronologie Ă  ne pas ĂȘtre apparu dans un jeu-vidĂ©o dĂ©rivĂ© des films Le Chiffre et Dominic Greene sont tous deux apparus dans l'adaptation en jeu-vidĂ©o de Quantum of Solace alors que Raoul Silva est apparu dans le jeu mobile James Bond World of Espionage. Safin est actuellement le seul mĂ©chant dans toute la franchise qui a rĂ©ussi Ă  tuer Bond bien qu'indirectement et Ă  titre posthume, ce que d'autres grands adversaires de l'espion dont Blofeld ont Ă©chouĂ©. En effet, le fait d'injecter les nanobots Ă  007 l'a empĂȘchĂ© de quitter l'Ăźle avant sa destruction par les missiles et a donc entraĂźnĂ© sa mort. En outre, du fait qu'il avait aussi suffisamment de ressources pour anĂ©antir le SPECTRE, pourtant une organisation particuliĂšrement influente, Lyutsifer Safin peut Ă©ventuellement ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l'antagoniste le plus puissant de la sĂ©rie. RĂ©fĂ©rences[] ↑ 2021. Mourir peut attendre Blu-Ray. 20th Century Fox Home Entertainment. "PremiĂšre cargaison Ă  quai, prĂȘte Ă  ĂȘtre rĂ©ceptionnĂ©e, professeur." Ă  2 h 13 min 05 sec. ↑ 2,0 2,1 et 2,2 2021. Mourir peut attendre Blu-Ray. 20th Century Fox Home Entertainment. Ces informations sont lisibles en russe sur l'article de journal Ă  1 h 39 min 16 sec. ↑ ↑ Le montage initial de la scĂšne incluait la chanson J't'emmĂšne au vent de Louise Attaque, sortie en 1997. ↑ ↑ 6,0 et 6,1 ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ Mourir peut attendre" : le dernier James Bond de Daniel Craig rĂ©colte un double zĂ©ro chez "Le Masque" PubliĂ© le mardi 12 octobre 2021 Ă  07h45 5 min L'acteur Daniel Craig tire sa rĂ©vĂ©rence et incarne James Bond pour la derniĂšre fois dans "Mourir peut attendre" de Cary Joji Fukunaga (2021) - Universal Picture international France On a beau avoir Ă©tĂ© déçu par le dernier James Bond, on dĂ©briefe ce qu’il y a de plus rĂ©ussi dans le chant du cygne de Daniel Craig. Attention, article 100% spoilers ! L’intro façon slasher Bonne idĂ©e, ça, de faire un pas de cĂŽtĂ© d’entrĂ©e de jeu. Cary Joji Fukunaga choisit d’ouvrir Mourir peut attendre avec l’une des rares scĂšnes d’intro de l’histoire de la saga Ă  ne pas impliquer James Bond un souvenir d’enfance de Madeleine Swann, oĂč la petite fille est prisonniĂšre d’un chalet norvĂ©gien avec sa maman dans les vapes et un tueur complĂštement cintrĂ© Ă  ses trousses. Le masque du mĂ©chant façon théùtre nĂŽ, les portes vitrĂ©es, l’enfant prisonnier sous la glace
 Fukunaga joue avec les codes du slasher pour synthĂ©tiser les thĂ©matiques du run bondien de Daniel Craig et annoncer celles du film Ă  venir l’adieu Ă  l’enfance, le refoulement Ă©motionnel
, dans un registre de pure efficacitĂ©, plutĂŽt que dans une sublimation arty Ă  la Sam Mendes. Et tant pis si ça ressemble plus, dans les faits, au tout-venant de la production horrifique qu’à du John Carpenter on peut aussi dĂ©cider d’y voir un hommage aux annĂ©es Roger Moore, quand les Bond se frottaient aux genres Ă  la mode du moment blaxploitation, kung-fu, SF, etc. Et si James Bond, en 2021, avait un petit parfum Blumhouse ? Matera Le prĂ©-gĂ©nĂ©rique se poursuit avec une sĂ©quence surexcitante en Italie, impliquant un traquenard dans un cimetiĂšre comme dans Rien que pour vos yeux, LĂ©a Seydoux en larmes dans une voiture comme chez Bruno Dumont, des courses-poursuites dingos utilisant merveilleusement la gĂ©ographie de Matera, un Craig fou de colĂšre et, pour conclure, une jolie chorĂ©graphie d’adieux sur un quai de gare. Presque un court-mĂ©trage bondien auto-suffisant, violent et mĂ©lo, avant que Billie Eilish ne vienne refroidir l’ambiance. Casino Royale s’ouvrait par la meilleure scĂšne d’action de l’histoire des Bond, Mourir peut attendre s’ouvre par la meilleure scĂšne d’action de l’ùre Craig depuis
 l’ouverture de Casino Royale. La boucle est bouclĂ©e. La retraite jamaĂŻcaine de Bond Parce que James Bond s’est posĂ© beaucoup de questions ces derniĂšres annĂ©es, pleurant sa girlfriend suicidĂ©e, visitant les vestiges de son enfance dans la lande Ă©cossaise, on a rarement eu l’occasion de le voir simplement ĂȘtre
 James Bond. Au naturel. Soit un hĂ©tĂ©ro blanc renfrognĂ© dont le mode de vie est constamment tiraillĂ© entre luxure et ascĂ©tisme. C’est ce Bond-lĂ , Ă  l’état sauvage, quasi prĂ©historique, qu’on entrevoit le temps de la sĂ©quence jamaĂŻcaine de Mourir peut attendre. Un retour aux sources, donc, sur les terres caribĂ©ennes de Ian Fleming, oĂč le charisme revĂȘche de Daniel Craig fait des merveilles. RetraitĂ©, de nouveau cĂ©libataire, Bond erre dans sa maison d’architecte au bord de l’eau, s’abandonnant Ă  une vie d’hĂ©donisme sans joie. Quand il rencontre l’agent de la CIA Logan Ash Billy Magnussen, il a instantanĂ©ment envie de lui casser la gueule. Pourquoi ? Parce que celui-ci sourit trop
 Daniel Craig, Ă  qui ses dĂ©tracteurs reprochent de ne savoir jouer 007 qu’en tirant la tronche, intĂšgre ces critiques dans une trĂšs amusante variation pince-sans-rire sur son personnage. DĂ©finitivement le Bond le plus subtil depuis Sean Connery. Notre critique de Mourir peut attendre Ana de Armas Ah, Paloma ! Notre agente Ă  La Havane. L’apprentie espionne gaffeuse et rigolote. Celle dont tout le monde parle en sortant de Mourir peut attendre. Lors d’une sĂ©quence virevoltante, qui ressuscite le sens du fun et de la lĂ©gĂšretĂ© qu’on associe historiquement aux aventures de James Bond, elle fait souffler un irrĂ©sistible vent d’effronterie sexy sur un film trop souvent Ă©crasĂ© par son cahier des charges. Acolyte de 007 le temps d’un speed dating lĂ©tal, arrosĂ© au vodka martini, et oĂč crĂ©pite l’ironie dĂ©lurĂ©e de la scĂ©nariste Phoebe Waller-Bridge, l’actrice cubaine fait des Ă©tincelles et profite de son alchimie monstre avec Daniel Craig, dĂ©jĂ  rĂŽdĂ©e dans A Couteaux TirĂ©s. Elle a Ă©galement droit au meilleur dĂ©cor du film – une simili-partouze Ă  la Eyes Wide Shut, visitĂ©e » par l’Ɠil de Blofeld rappelons que, dans 007 Spectre, la premiĂšre apparition de l’ennemi jurĂ© de Bond avait dĂ©jĂ  des accents kubrickiens. Ana de Armas dĂ©barque dans cette sauterie macabre en robe du soir, met tous les spectateurs dans sa poche en deux ou trois punchlines, distribue les high kicks en souriant, et pouf, elle est dĂ©jĂ  partie. Le film aura d'ailleurs un mal fou Ă  se remettre de sa disparition. Les adieux Ă  Felix Leiter Des nombreuses rĂ©inventions offertes Ă  la saga depuis Casino Royale, le Felix Leiter de Jeffrey Wright aura Ă©tĂ© l’une des plus rĂ©ussies – et des moins commentĂ©es. Acteur gĂ©nial partout oĂč il passe, de Westworld Ă  The French Dispatch, Wright a droit ici Ă  une superbe sortie de scĂšne, oĂč Mourir peut attendre trouve la note idĂ©ale, celle qu’on aimerait que les Bond tiennent plus souvent un Ă©quilibre parfait entre le pulp et la tragĂ©die. Leiter va mourir, l’heure est grave, la mer est dĂ©chaĂźnĂ©e, mais pas besoin de s’appesantir pour autant. Quelques mots suffisent pour les adieux des deux mercenaires aux mĂąchoires serrĂ©es par la douleur et le chagrin. C’est une belle vie, non ? » - La meilleure. » Gros, gros frissons
 Salut Ă  vous, monsieur Leiter. Les Easter eggs Un James Bond oĂč il n’y a pas une, mais DEUX Aston Martin iconiques la DB5 et la V8 Vantage de Tuer n’est pas jouer peut-il ĂȘtre un mauvais James Bond ? Evidemment que non, rĂ©pondent les puristes, qui se rĂ©galent des Easter eggs de Mourir pour attendre. Tous dissĂ©minĂ©s, il faut bien l’avouer, avec une certaine Ă©lĂ©gance. Les clins d’Ɠil graphiques Ă  Dr No au dĂ©but, le poison garden » du grand vilain Safin qui Ă©voque le Garden of Death » du roman On ne vit que deux fois, Bond rejouant le gun barrel pour de vrai » en plein climax
 Notre prĂ©fĂ©rĂ© ? Sans doute la galerie de portraits des anciens M, suspendus aux murs d’un vestibule du MI6, du vĂ©tĂ©ran Bernard Lee Ă  Dame Judi Dench la peinture semble encore fraĂźche. Chouette idĂ©e dĂ©co pour bondophiles de l’extrĂȘme. Qui sera le prochain James Bond ? Des outsiders aux favoris, nos pronostics Le running-gag sur l’alcool Ça commence par l’image d’une petite fille obligĂ©e de servir des verres de vin Ă  sa mĂšre Ă  demi inconsciente, qui tente de noyer sa peur panique dans l’ivresse. Puis il y aura les remarques dĂ©sobligeantes de James Bond Ă  M sur l’alcoolisme rampant du patron du MI6. Les verres de whisky que l’agent secret s’enfile compulsivement lors de sa rencontre jamaĂŻcaine avec la nouvelle 007 jouĂ©e par Lashana Lynch. L’accord entre James et Paloma sur la nĂ©cessitĂ© d’une pause vodka martini avant de passer Ă  l’action. La bouteille de rouge que Bond, ce gros lourd, dĂ©bouche chez Q sans demander la permission
 L’alcool est le fil rouge de Mourir peut attendre, tour Ă  tour montrĂ© comme une dĂ©livrance et un poison, une Ă©chappatoire et une malĂ©diction, finissant par fonctionner comme une mĂ©tonymie du personnage de Bond lui-mĂȘme, Ă  la fois sĂ©duisant et trĂšs dangereux, indispensable et encombrant. Etonnamment, le film n’est d’ailleurs jamais aussi plombant que dans les scĂšnes oĂč personne ne boit un coup toute la derniĂšre heure et demi, en gros. A la fin, l’esprit du super-espion finira carrĂ©ment par se matĂ©rialiser dans quelques centilitres de whisky un dernier verre avant la fin du Bond. Les derniers mots de Madeleine Swann La voiture de Madeleine Swann serpente sur la route qui la ramĂšne Ă  Matera. "Je vais te raconter l’histoire d’un homme, dit-elle Ă  sa fille Mathilde, assise Ă  la place du mort. Son nom Ă©tait Bond, James Bond." Une rĂ©plique d’ores et dĂ©jĂ  inscrite dans la lĂ©gende de 007. Quoi qu’on pense des diffĂ©rentes options prises par Mourir peut attendre pour "humaniser" le personnage lui faire prĂ©parer le petit-dĂ©jeuner Ă  Mathilde, lui faire combattre le grand mĂ©chant du film un doudou accrochĂ© Ă  la ceinture
, quoi qu’on pense de l’idĂ©e mĂȘme de la mort de James Bond, le moment oĂč Madeleine Swann commence Ă  chanter sa lĂ©gende pour les gĂ©nĂ©rations futures est d’une incontestable puissance mythologique. "Les hĂ©ros ne meurent pas, ils disparaissent dans l’espĂ©rance de leur retour", Ă©crivait Francis Lacassin en 1986, dans sa prĂ©face Ă  un recueil des Ă©crits de Ian Fleming. Une phrase Ă  mĂ©diter au son de We have all the time in the world, chanson d’Au Service Secret de Sa MajestĂ© qui sert de leitmotiv musical Ă  Mourir peut attendre et dont l’utilisation parachĂšve ici un parcours pop-culturel long de plus d’un demi-siĂšcle. Mal-aimĂ© au moment de sa sortie, longtemps dĂ©signĂ© comme le canard boiteux de la saga, le Bond millĂ©sime 1969 avec George Lazenby est devenu au fil du temps une sorte de trĂ©sor cachĂ©, puis une matrice esthĂ©tique pour grands cinĂ©astes bondophiles le Christopher Nolan d’Inception. Source, dĂšs Casino Royale, du romantisme morbide de l’ùre Craig, Au Service Secret de Sa MajestĂ© et son final dĂ©chirant sur une route serpentant, comme ici, au bord d’une falaise est aujourd’hui dĂ©signĂ© par Mourir peut attendre comme la pierre angulaire de la mythologie bondienne – du moins de l’idĂ©e qu’on se fait, en 2021, de la mythologie bondienne. Le Bond que pas grand-monde n’aimait est devenu le Bond de rĂ©fĂ©rence, la piĂšce du puzzle sans laquelle on ne comprend plus rien. C’est l’affirmation suprĂȘme de l’idĂ©e que la saga 007 ne se conçoit que dans une réécriture permanente de sa propre histoire. Et il faut reconnaĂźtre que c’est assez gĂ©nial.
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PassĂ©Cuba, Mourir peut attendre va traiter James Bond comme ce personnage cherchant Ă  tout reconquĂ©rir. Nous commençons avec un homme seul Ă  la retraite, dĂ©possĂ©dĂ© de tout, mĂȘme de son lĂ©gendaire matricule, 007. Ça commence par l'utilisation de la fameuse rĂ©plique "Bond, James Bond" utilisĂ© pour se prĂ©senter Ă  un guichet, comme un citoyen quelconque, puis par une sĂ©rie
Mourir peut attendre, l'ultime film avec Daniel Craig en agent 007, sort ce mercredi 6 octobre. L'occasion de dresser le bilan de l'Ăšre James Bond a changĂ© la vie de Daniel Craig, Daniel Craig a changĂ© Ă  jamais James Bond. Premier agent 007 blond, Daniel Craig a rĂ©ussi Ă  faire oublier ses prĂ©dĂ©cesseurs avec une relecture plus humaine et plus violente du mythe créé par Ian Fleming dans les annĂ©es critiquĂ© Ă  ses dĂ©buts, Daniel Craig est dĂ©sormais plĂ©biscitĂ© par les fans et il est considĂ©rĂ© comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, interprĂštes de James Bond de la franchise. A l'occasion de la sortie ce mercredi 6 octobre de Mourir peut attendre, son ultime film dans la peau de l'agent 007, retour sur les apports de l'acteur Ă  cette franchise immortelle mais toujours Ă  deux doigts d'ĂȘtre rĂ©ponse de James Bond Ă  Jason BourneSans La MĂ©moire dans la peau 2002, Casino Royale 2006 n’aurait sans doute jamais vu le jour. Le premier film de l’ùre Daniel Craig, qui se dĂ©marque par sa violence graphique et son rythme saccadĂ©, peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme la rĂ©ponse de Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs de la saga, au thriller nerveux de Doug Liman sorti le 25 septembre 2002, soit deux mois avant Meurs un autre jour, avec Pierce Damon brille en agent amnĂ©sique poursuivi par une CIA paranoĂŻaque dans ce premier thriller hollywoodien Ă  parler du monde post 11-Septembre. Sorti le 20 novembre 2002, Meurs un autre jour paraĂźt au contraire complĂštement dĂ©modĂ© avec son intrigue rĂ©chauffĂ©e de la guerre froide et son mĂ©chant, un colonel nord-corĂ©en qui pour se venger de Bond change d’identitĂ© grĂące Ă  la chirurgie d’un rĂ©cit de Ian Fleming, Casino Royale offre plus qu’un retour aux sources, une vĂ©ritable relecture du mythe selon les codes du cinĂ©ma d’action contemporain. Martin Campbell, dĂ©jĂ  aux commandes de la renaissance de Bond dans les annĂ©es 1990 avec Goldeneye, s'est inspirĂ© dans Casino Royale de la mise en scĂšne saccadĂ©e de Paul Greengrass dans La Mort dans la peau 2004.La sĂ©quence inaugurale du film, en noir et blanc, avec son image sale et dĂ©lavĂ©e, a marquĂ© les esprits. Bond y apparaĂźt sans pitiĂ©, tel qu'on ne l'avait jamais vu, en train de fracasser des crĂąnes contre des lavabos. Alors ringardisĂ© par la capoeira de Jason Bourne, James Bond est contraint d’adopter une nouvelle maniĂšre de se battre, plus physique. Casino Royale le voit notamment faire du parkour, dans une scĂšne le sillon de La MĂ©moire dans la peau, la CIA incarnĂ©e par Felix Leiter fait aussi son grand retour dans Casino Royale. Ce n'est ainsi pas une coĂŻncidence si FĂ©lix Leiter est avec M Judi Dench l'unique personnage de la franchise Ă  y faire une apparition avec ce film, Broccoli et Wilson ont tentĂ© de faire table-rase des clichĂ©s de la franchise pour rendre James Bond plus crĂ©dible dans un monde dĂ©sormais moins bipolaire, marquĂ© par une dĂ©centralisation des conflits et une menace terroriste l'a depuis montrĂ© une sĂ©rie comme Le Bureau des lĂ©gendes, on ne pratique plus l'espionnage au XXIe siĂšcle comme pendant la guerre froide. L'espion britannique revu et corrigĂ© par Daniel Craig s’est ainsi dĂ©lestĂ© de ses traditionnels gadgets pour se concentrer sur ses atouts principaux des yeux bleus d'une grande intensitĂ© et une capacitĂ© Ă  dĂ©livrer chaque rĂ©plique avec douceur et malice. Si le Bond de Craig a effectivement l'air d'un tueur, il n'est Ă©tonnamment jamais menaçant et apparaĂźt toujours Ă  l'Ă©cran comme un individu de chair et d' synthĂšse de ses prĂ©dĂ©cesseursDaniel Craig est la synthĂšse de ses prĂ©dĂ©cesseurs cool comme Sean Connery, il a l’émotion de George Lazenby, la suavitĂ© de Roger Moore, la duretĂ© de Timothy Dalton et les charmes de Pierce Brosnan. Daniel Craig est aussi trĂšs proche du James Bond Ă©crit par Ian Fleming. MĂȘme dans un des volets les plus dĂ©criĂ©s de la saga, Quantum of Solace, Craig possĂšde la cruautĂ© du personnage d'origine."À mon sens c'est peut-ĂȘtre la bonne synthĂšse entre Sean Connery et Timothy Dalton", rĂ©sume sur RTL Guillaume Evin, auteur de L'EncyclopĂ©die 007. "Au premier, il emprunte l'aspect fĂ©lin, tueur racĂ©, cynique avec un magnĂ©tisme incroyable. Au second, il reprend cet aspect sensible, vulnĂ©rable, un peu tourmentĂ©, plus humain et finalement c'est aussi ce qui plaĂźt."Ses prĂ©dĂ©cesseurs ne se sont pas trompĂ©s en le sacrant meilleur interprĂšte de James Bond de la saga. Roger Moore avait estimĂ© en 2012 dans Time Magazine qu’il Ă©tait "l’incarnation par excellence" du personnage et qu’il avait "rallongĂ© de cinquante ans l’espĂ©rance de vie de Bond" grĂące Ă  Skyfall! "J’ai trouvĂ© Casino Royale exceptionnel", avait-il ajoutĂ©." "J’ai trouvĂ© les scĂšnes d’action extraordinaires - il a fait plus dans les trente premiĂšres secondes du film que moi en quatorze ans de Bond! Pour moi, il ressemble Ă  un tueur. Il a l’air de savoir ce qu’il fait tandis que j’ai l’air d’un homme qui va tricher au backgammon."AprĂšs avoir dĂ©couvert les films de son successeur, Pierce Brosnan avait estimĂ© de son cĂŽtĂ© qu’il n’était "pas Ă  la hauteur". Selon l’humoriste Joe Rogan, Craig est le meilleur Bond "de loin" et pour une raison trĂšs simple "La seule chose qui empĂȘche les gens de penser cela est la nostalgie. Si vous y rĂ©flĂ©chissez de maniĂšre objective et que vous vous demandez lequel de ces connards peut vraiment tuer des gens, c’est Daniel Craig. Ce n’est pas manquer de respect Ă  Roger Moore ou Ă  Tim Dalton. Le meilleur est Sean Connery si vous ĂȘtes une petite peste, ou Daniel Craig si vous ĂȘtes vraiment honnĂȘte."Le James Bond le plus humainInspirĂ©s par les Batman de Christopher Nolan, les films de l'Ăšre Daniel Craig se dĂ©marquent par ailleurs du reste de la sĂ©rie en dĂ©veloppant sur cinq films un arc narratif pour explorer les traumatismes et le passĂ© du personnage. Skyfall rĂ©vĂšle la mort des parents dans un attentat, Spectre dĂ©voile un lien inattendue entre Bond et Blofeld. Comme dans l'univers cinĂ©matographique Marvel, chaque personnage est liĂ© et le rĂ©cit est truffĂ© de clins d'Ɠil Ă  la l’impulsion de Daniel Craig, James Bond s’est humanisĂ© et avec le temps, ses aventures sont devenues de vĂ©ritables mĂ©lodrames. Ses missions et les mĂ©chants qu’il affronte occupent dĂ©sormais moins de place dans l’histoire que sa famille choisie M, Moneypenny, Q, Madeleine et le personnage reste dans Mourir peut attendre toujours traumatisĂ© par la mort quinze ans plus tĂŽt, de sa compagne Vesper Lynd Eva Green. L'une des grandes rĂ©ussites de l'Ăšre Craig aura aussi Ă©tĂ© l'alchimie entre 007 et M Judy Dench.Acteur plus subtil qu'on ne le croit, Daniel Craig a campĂ© un Bond proche du burn-out et du refus d’obtempĂ©rer, comme beaucoup de hĂ©ros de sĂ©ries du dĂ©but des annĂ©es 2000. On retrouve dans son Bond un peu du mafieux dĂ©pressif Tony Soprano. Skyfall montre un James Bond complĂštement alcoolique, en train de rater son Ă©valuation physique et psychologique, au bord de la retraite. Il est sur ce point fidĂšle au personnage de Fleming - et le Bond de Craig est celui qui a le plus consommĂ© de boissons Ă  l’écran 81 verres en quatre films, soit 26 dans Casino Royale et 25 dans Spectre.Dans Mourir peut attendre, Cary Joji Fukunaga s'intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă  cette humanitĂ© et filme le plus souvent le personnage dans l'ombre ou le visage cachĂ© par des lunettes, comme s'il voulait Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, personne n'a cru Ă  cette version humanisĂ©e de James Bond. MĂȘme Sam Mendes pensait que ce serait une "trĂšs mauvaise idĂ©e", avait-il confiĂ© Ă  la BBC en 2015."Je pensais que Bond Ă©tait devenu l'opposĂ© de ce qu'est Daniel - dĂ©sinvolte, un comique affable et courtois, une sorte de parodie en quelque sorte - et je pensais que ça ne collerait pas avec la passion et l'honnĂȘtetĂ© de Daniel en tant qu'acteur."Un corps qui souffreLa renaissance de James Bond est passĂ©e par l’image d’un espion au corps bodybuildĂ©, comme un miroir inversĂ© de son Ăąme tourmentĂ©e. EntraĂźnĂ© pendant quinze ans par l’ancien marine Simon Waterson, Daniel Craig s'est appliquĂ© Ă  dĂ©tourner l'image traditionnelle de James Bond pour en faire une vĂ©ritable machine Ă  tuer - le Bond de Spectre fait par moment penser au Schwarzenegger de dans une scĂšne de Casino Royale en hommage Ă  Ursula Andress dans Dr. No, le corps musculeux de James Bond est devenu une partie intĂ©grante du dĂ©veloppement d'un personnage qui se montre de plus en plus vulnĂ©rable. Le Bond de Craig dĂ©guste un maximum Ă  l'Ă©cran comme sur le plateau. Il saigne beaucoup plus que ses prĂ©dĂ©cesseurs et il est rĂ©guliĂšrement torturĂ©. Dans Casino Royale, le Chiffre lui "gratte les couilles", Ă  grands coups de corde Ă  nƓuds. Dans Skyfall, c'est MoneyPenny qui l'abat par accident. Dans Spectre, Blofeld lui perce le crĂąne. Du jamais vu dans une saga qui ressemblait auparavant plus Ă  un aimable catalogue du Club Bond de Craig s’en sort rarement seul et s’appuie plus que ses prĂ©dĂ©cesseurs sur une aide extĂ©rieure, bien qu'il se rĂ©vĂšle souvent incapable de sauver ses proches Vesper Lynd Eva Green meurt dans Casino Royale, Strawberry Fields Gemma Arterton dans Quantum of Solace et SĂ©verine BĂ©rĂ©nice Marlohe et M dans Skyfall. Une douleur que Bond n’avait vĂ©cue que dans Au service secret de sa majestĂ© 1969 et Permis de tuer 1989."Les films de Daniel Craig sont hantĂ©s par l'idĂ©e de James Bond ressuscitant des morts. Son corps est devenu l'archive vivante de son traumatisme", a expliquĂ© Ă  CNN la spĂ©cialiste de la saga Lisa Funnell. "James Bond joue toujours du cĂŽtĂ© de la mort - c’est le scĂ©nario qui veut ça - et c’est pour cette raison que Daniel Craig affiche une expression devenue une espĂšce de masque mortuaire", souligne Ă©galement dans Le Figaro FrĂ©dĂ©ric Albert LĂ©vy, auteur de Bond, l'espion qu'on roi du box-officeAvec Daniel Craig, James Bond est redevenu cool, auprĂšs d'un public lassĂ© par ses aventures. A partir de Skyfall, la franchise a cessĂ© de s’inspirer de La MĂ©moire de la peau pour puiser dans les Mission Impossible de Tom Cruise. Sous l’impulsion de Sam Mendes, la saga a retrouvĂ© l’esprit des premiers films avec Sean Connery en rĂ©activant une partie de la mythologie bondienne gadgets, Aston Martin militarisĂ©es, retour de personnages rĂ©currents comme Q et Moneypenny. Un retour au classicisme qui a nĂ©anmoins vu la sĂ©rie renouer avec ses travers Craig s’est aussi imposĂ© dans le rĂŽle en rĂ©alisant les sĂ©quences d’action les plus mĂ©morables de la saga la course-poursuite Ă  Madagascar dans Casino Royale, l’ouverture de Quantum of Solace Ă  Sienne en Italie, l’attaque du train dans Skyfall, le plan sĂ©quence Ă  Mexico dans nouvelle formule a Ă©tĂ© aussitĂŽt plĂ©biscitĂ©e par le public. Daniel Craig est l'acteur de la franchise le plus lucratif, avec une recette de 3,6 milliards de dollars au box-office. Skyfall et Spectre ont tous les deux Ă©tĂ© nommĂ©s aux Oscars dans la catĂ©gorie meilleure chanson originale. En 2012, Daniel Craig a inaugurĂ© les JO de Londres en compagnie de la reine Elizabeth II. "Craig a ravivĂ© l'intĂ©rĂȘt du grand public pour la franchise en Ă©tant le meilleur acteur de la sĂ©rie, a rĂ©sumĂ© dans les colonnes du Observer Mark O’Connell, l'auteur de Catching Bullets Memoirs of a Bond Craig a aussi impulsĂ© une nouvelle dynamique en attirant dans son escarcelle des rĂ©alisateurs prestigieux. Le cinĂ©aste oscarisĂ© Sam Mendes American Beauty a signĂ© deux films, tandis que Cary Joji Fukunaga, rĂ©compensĂ© aux Emmy Awards pour True Detective, est aux commandes de Mourir peut attendre. Denis Villeneuve et Kathryn Bigelow ont Ă©tĂ© en lice et Danny Boyle oscarisĂ© pour Slumdog Millionaire a Ă©tĂ© embauchĂ© avant de quitter brutalement le projet en 2019. Longtemps entre les mains de faiseurs de films d’action, la saga James Bond est devenue un objet culturel prestigieux. Et Daniel Craig son icĂŽne presque indĂ©trĂŽnable.
Àlire aussi : "Mourir peut attendre" : le dernier James Bond de Daniel Craig rĂ©colte un double zĂ©ro chez "Le Masque" Sophie Avon : "Un film qui a des allures de fourre-tout pour satisfaire tous les publics, et perd donc de sa cohĂ©rence".
REALISATION Cary Joji Fukunaga PRODUCTION Metro Goldwyn Mayer, Eon Productions Ltd, Universal Pictures AVEC Daniel Craig, LĂ©a Seydoux, Rami Malek, Ralph Fiennes, Ben Whishaw, Naomie Harris, Lashana Lynch, Christoph Waltz, Ana de Armas, Jeffrey Wright, Billy Magnussen, David Dencik SCENARIO Cary Joji Fukunaga, Neal Purvis, Robert Wade, Phoebe Waller-Bridge PHOTOGRAPHIE Linus Sandgren MONTAGE Elliot Graham, Tom Cross BANDE ORIGINALE Hans Zimmer ORIGINE Etats-Unis, Royaume-Uni TITRE ORIGINAL No Time To Die GENRE Action, Drame, Espionnage, Thriller DATE DE SORTIE 6 octobre 2021 DUREE 2h43 BANDE-ANNONCE Synopsis Bond a quittĂ© les services secrets et coule des jours heureux en JamaĂŻque. Mais sa tranquillitĂ© est de courte durĂ©e car son vieil ami Felix Leiter de la CIA dĂ©barque pour solliciter son aide il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’ĂȘtre kidnappĂ©. Mais la mission se rĂ©vĂšle bien plus dangereuse que prĂ©vu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystĂ©rieux ennemi dĂ©tenant une terrible arme technologique
 Il aura fallu vingt-cinq films pour que la saga James Bond touche enfin du doigt la transcendance qui lui manquait. La conclusion de l’ùre Daniel Craig aura tout changĂ©. Pour le meilleur et pour l’avenir. D’aucuns auront pris soin de remarquer que c’est la premiĂšre affiche du film, Ă  savoir celle qui fixait la sortie du film courant 2020 et non pas celle de la sortie dĂ©finitive un an plus tard, que l’on a choisi de mettre en Ă©vidence sur la fiche technique ci-dessus. Pourquoi ? Parce que c’est celle que l’on garde en tĂȘte pour la sĂ©cheresse qui s’en dĂ©gage, mais surtout parce qu’elle aura surgi au moment prĂ©cis oĂč le doute et les extrapolations auront pris le dessus sur tout le reste. Il est dĂ©sormais actĂ© qu’à son corps dĂ©fendant, Mourir peut attendre a fait date dans l’Histoire du cinĂ©ma. Parce qu’il fut le premier vrai grand succĂšs de l’ùre post-Covid-19, coiffant au poteau un Tenet trop prĂ©cipitĂ© pour tĂ©moigner d’un retour aux affaires » ? Ce n’est que la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg. Que le film se soit fait longtemps attendre – pas moins d’un an et demi de reports et d’incertitudes – et que son triomphe ait pu donner in fine l’impression d’avoir sauvĂ© l’industrie cinĂ©matographique du dĂ©sastre ne rendent que plus ironique la traduction française de son titre. Que son Ă©criture se soit focalisĂ©e sur une arme virale activant la peur de la contamination par contact d’épiderme et la prise en compte de l’Autre en tant que menace, et ce alors mĂȘme que la pandĂ©mie n’avait pas encore dĂ©ferlĂ© sur le globe, ne rend que plus irrĂ©sistible l’envie de le lire comme le vainqueur involontaire d’un duel contre l’ironie du sort. Le contemporain ordonne donc Ă  lui seul le caractĂšre historique de ce film, comme signe d’une synchronicitĂ© rare et insensĂ©e entre la sortie diffĂ©rĂ©e d’une Ɠuvre artistique et le visage actuel d’un monde d’un cinĂ©ma ? ayant Ă©tĂ© radicalement transformĂ© par toutes sortes de crises. De quoi estimer que le destin est dĂ©jĂ  Ă©crit, et qu’en dĂ©pit des formules Ă©tablies faisant Ɠuvre de rĂ©sistance, il est temps de regarder l’inĂ©luctable en face ? Banco. De la franchise elle-mĂȘme au genre dont elle fut la matrice en passant par un hĂ©ros ayant dĂ©jĂ  signifiĂ© que la rĂ©surrection Ă©tait son hobby Skyfall, les jeux sont faits une perte contre un gain, un adieu contre une promesse, un deuil contre une renaissance. Mourir peut attendre, certes, mais pas Ă©ternellement. Il aura fallu vingt-cinq films pour que cela arrive enfin. AU SERVICE SECRET DE L’ACTUALITE Finir un cycle par des funĂ©railles dignes de ce nom voilĂ  bien le mantra qui guide chaque strate conceptuelle de Mourir peut attendre. Encore fallait-il savoir comment s’y prendre, ce sur quoi les producteurs se sont cassĂ© les dents en multipliant les changements d’orientation pendant des annĂ©es. Histoire de ne pas perdre du temps lĂ -dessus, on va se la jouer cash. Qu’importe les vraies raisons ayant entourĂ© le dĂ©sistement de Danny Boyle au profit du rĂ©alisateur de Sin Nombre et de l’impressionnante premiĂšre saison de True Detective – on laisse volontiers Ă  tous les relayeurs de news bouche-trou le soin d’enquĂȘter sur le pourquoi du comment. Qu’importent les mille problĂšmes inhĂ©rents Ă  ce genre de grosse production réécritures, retards, accidents
 et dont on se fiche comme de notre derniĂšre cuite Ă  la vodka-martini. Qu’importe le tsunami d’hypothĂšses qui auront inondĂ© les rĂ©seaux sociaux au sujet du contenu de son scĂ©nario avant mĂȘme sa sortie. Quoique
 Sur ce dernier point, le double sens suggĂ©rĂ© par le titre No Time To Die nous avait un peu mis la puce Ă  l’oreille. Les cinĂ©philes auront en effet pu se souvenir qu’il s’agissait lĂ  du titre original de La Brigade des BĂ©rets noirs, film de guerre produit en 1958 par un certain Albert R. Broccoli et rĂ©alisĂ© par
 Terence Young, soit celui qui avait inaugurĂ© la saga en 1962 avec James Bond 007 contre Dr No. CoĂŻncidence trop forte pour ne pas avoir envie d’extrapoler aussi bien sur la mystĂ©rieuse identitĂ© du vilain jouĂ© par Rami Malek allait-il s’agir du docteur No, qui serait cette fois-ci au-delĂ  » de l’organisation Spectre et non plus l’un de ses membres ? que sur le sens vĂ©ritable Ă  donner Ă  ce titre fallait-il comprendre No, c’est l’heure de mourir » ?. MĂȘme si une telle hypothĂšse aura fini tuĂ©e dans l’Ɠuf, il reste tout de mĂȘme de lĂ©gers signes ici et lĂ  un gĂ©nĂ©rique qui fait apparaĂźtre le titre du film au travers de petits ronds de couleur ceux-lĂ  mĂȘme qui ouvraient le gĂ©nĂ©rique de Dr No, un repaire final dont les dĂ©cors bigarrĂ©s et les tenues scientifiques ont quelque chose de trĂšs familier, et surtout, cette idĂ©e sous-jacente de boucler une histoire et un trajet au travers de leur origine mythologique. Ironie du sort, diront certains, mais pas forcĂ©ment Ă  raison. Rappelons que l’une des plus grandes qualitĂ©s de la saga James Bond aura toujours Ă©tĂ© de prendre le pouls d’un monde en transformation, d’en guetter les signes avant-coureurs afin de mieux rĂ©actualiser son icĂŽne centrale en curseur de l’époque traversĂ©e, et de trouver le point d’équilibre adĂ©quat entre l’hĂ©ritage Ă  entretenir et la redĂ©finition Ă  bĂątir. En choisissant de s’adapter sans cesse – et pas toujours de façon trĂšs fine – aux effets de mode passagers et aux courants culturels du moment, l’univers bondien aura su trouver la clĂ© de sa pĂ©rennitĂ© Ă  travers les dĂ©cennies, contrant de facto la menace d’expiration qui lui pendait au nez en cas de rĂ©pĂ©tition ad nauseam d’une formule sans mise Ă  jour ni remise en cause. Apparue sous les traits de Sean Connery en tant que mĂąle alpha Ă  la virilitĂ© suprĂȘme et au charisme magnĂ©tique, la figure de James Bond allait peu Ă  peu gagner en nuance et/ou en complexitĂ©, lĂ©zardant quelque peu cette image de monolithe machiste dĂ©sormais si facile Ă  vilipender. De la fragilitĂ© romantique de George Lazenby Ă  la froideur introspective de Pierce Brosnan en passant par la dĂ©contraction royale de Roger Moore et l’humanitĂ© torturĂ©e de Timothy Dalton, chaque nouvelle incarnation de Bond aura su donner a posteriori l’image d’un changement dans la continuitĂ© et dĂ©finir en soi le tracĂ© global de la franchise. Au lieu de chercher Ă  tout prix Ă  lire la saga toute entiĂšre comme une pure ligne chronologique mission impossible au vu de certains choix narratifs parfois contradictoires d’un film Ă  l’autre, c’est un monde en perpĂ©tuelle rĂ©invention qui aura prix vie sous nos yeux, Ă  la fois commentaire de l’époque traversĂ©e et travail constant de rĂ©flexion sur les possibilitĂ©s de nuances d’un hĂ©ros bien moins archĂ©typal qu’il n’en a l’air. N’en dĂ©plaise aux puristes grincheux qui s’échinent Ă  juger la saga incohĂ©rente depuis que Sean Connery a passĂ© le flambeau, d’autant que c’est prĂ©cisĂ©ment Ă  eux que Mourir peut attendre aura su donner l’ultime coup de grĂące, en visant le point d’orgue de cette dĂ©marche autant qu’une profonde ouverture d’esprit vis-Ă -vis des changements tangibles sur la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral et sur le cinĂ©ma d’action en particulier. Le dĂ©fi Ă©tait donc de taille. Trop de paramĂštres Ă  honorer, trop de transformations Ă  activer, et au final, trop de joie Ă  laisser Ă©clater. Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient d’abord de revenir quelques instants sur tout ce que l’arrivĂ©e de Daniel Craig dans la franchise aura su activer comme signes de mutation. Arrivant Ă  point nommĂ© en 2006 pour remettre les compteurs Ă  zĂ©ro et refondre le mĂ©tal de ses prĂ©dĂ©cesseurs, l’acteur british rĂ©vĂ©lĂ© par Layer Cake et Les Sentiers de la perdition n’aura pas fait que prolonger le travail avortĂ© de Timothy Dalton sur cette mĂ©lancolie suicidaire propre au personnage imaginĂ© par Ian Fleming. Il aura surtout fait irruption par la grande porte pour soumettre la masculinitĂ© de l’agent secret 007 Ă  rude Ă©preuve. GrĂące Ă  lui, Bond n’avait dĂ©sormais plus grand-chose d’un mĂąle alpha chez qui le fait d’enfiler les pĂ©ripĂ©ties et les conquĂȘtes fĂ©minines serait signe d’indestructibilitĂ©, mais pratiquement tout d’un enfant perdu transformĂ© en machine Ă  tuer, Ă  qui l’injustice du monde ne cesserait jamais de rappeler le poids constant de la mort. Avec aussi la triple cerise sur le gĂąteau une sĂ©cheresse qui prend aux tripes, un premier degrĂ© qui prend le pouvoir et une polygamie qui prend la porte. En cinq films qui auront fait le choix de la progression narrative et de la linĂ©aritĂ© assumĂ©e une premiĂšre dans l’Histoire de la franchise, la trajectoire du Bond redĂ©fini par Craig aura prĂ©parĂ© le terrain pour cette conclusion magistrale qu’est Mourir peut attendre, point de chute idĂ©al d’une longue quĂȘte identitaire. Un petit rappel des faits s’impose donc pour mesurer le chemin parcouru durant ce long feuilleton, pour le coup assimilable Ă  un gigantesque tour de montagnes russes sans ceinture de sĂ©curitĂ© ni rĂ©gulateur de vitesse. En tant que chapitre inaugural dĂ©voilant l’origine du mythe, Casino Royale en aura trĂšs logiquement filmĂ© la gestation progressive, via un agent 007 encore novice et incoercible qui se cherchait et s’affinait au contact d’une femme fatale dans tous les sens du terme. La tragĂ©die dĂ©chirante qui aura achevĂ© cette Ă©blouissante redĂ©finition du schĂ©ma bondien aura suffi Ă  dessiner toute la matiĂšre polĂ©mique de Quantum of Solace, suite stressĂ©e et stressante Ă  souhait dans laquelle Bond, devenu une tĂȘte brĂ»lĂ©e dominĂ©e par la rage du deuil, errait en vengeur impulsif qui accumulait les cadavres tout en rĂ©sistant au destin protocolaire qui lui avait Ă©tĂ© assignĂ©. Une fois le deuil achevĂ©, Skyfall marqua la possibilitĂ© d’une premiĂšre forme de rĂ©surrection » pour un hĂ©ros Ă©croulĂ© sous le poids d’un passĂ© difficile Ă  exorciser, rien de mieux qu’une nouvelle mission aux relents de cure freudienne, histoire de se rĂ©incarner in fine en icĂŽne moderne ayant trouvĂ© le point de jonction entre un passĂ© Ă  honorer et un futur Ă  embrasser. De quoi lĂącher enfin les chiens avec le double mouvement jouissif de Spectre crĂ©er du neuf avec du vieux le film se voulait une cĂ©lĂ©bration des codes rĂ©actualisĂ©s de la formule bondienne et façonner un monde toujours plus obscur oĂč le passĂ© ne peut ni s’effacer ni se contrĂŽler Bond se voyait alors rattrapĂ© par sa propre histoire et de cette confrontation allait dĂ©couler le sort de son monde. Au terme de ces quatre films, on quittait Bond sur un refus adieu le permis de tuer et un souhait bonjour la romance trĂšs loin du MI6 aprĂšs avoir vaincu l’organisation Spectre. Faux point final, bien sĂ»r que faire de tout cet hĂ©ritage laissĂ© derriĂšre cette reconstruction en quatre temps ? Comment le transmettre et/ou le faire perdurer sans prendre le risque d’en faire une malĂ©diction ? C’est ce thĂšme dĂ©cisif, couplĂ© Ă  ceux – bien plus risquĂ©s – de la famille et du sacrifice, qui allait enfin permettre Ă  l’icĂŽne James Bond de ne plus se croire immortel et de toucher du doigt son propre crĂ©puscule. TOXIC AVENGER Mourir peut attendre dĂ©bute ainsi sur les chapeaux de roues pour ce qui est de mettre en exergue le poids douloureux de l’hĂ©ritage Ă  entretenir. D’abord via la visualisation de ce fameux souvenir traumatique dont la douce Madeleine Swann LĂ©a Seydoux, Ă©lue du cƓur de Bond, avait fait mention dans Spectre afin de justifier sa haine des armes – le massacre de sa mĂšre par un tueur au masque blanc de kabuki dont les parents furent eux aussi autrefois tuĂ©s par le pĂšre de Madeleine. Ensuite par l’incorporation au film de certaines rĂ©miniscences de la saga elle-mĂȘme. Il suffit en effet ici d’une rĂ©plique Inutile d’accĂ©lĂ©rer, nous avons tout le temps devant nous », d’un thĂšme musical celui, initiĂ© par John Barry, qui accompagnait le magnifique We have all the time in the world de Louis Armstrong et d’une atmosphĂšre romantique en diable pour que le dĂ©licieux spectre d’Au service secret de Sa MajestĂ© revienne toquer Ă  notre cortex de bondophile. Un dĂ©tail qui vaut bien une mise en alerte si l’épisode mĂ©lancolique et longtemps dĂ©nigrĂ© de Peter Hunt s’intĂšgre ici en clin d’Ɠil sur les deux extrĂ©mitĂ©s du rĂ©cit la chanson d’Armstrong accompagne le gĂ©nĂ©rique de fin, mieux vaut ne pas croire qu’une telle rĂ©fĂ©rence va griller d’entrĂ©e tout ce qui va rendre cette aventure particuliĂšrement douloureuse pour James Bond. D’aucuns gagneraient d’ailleurs Ă  y aller mollo sur les paris, tant le film chapeautĂ© par Cary Joji Fukunaga met un point d’honneur Ă  prendre Ă  revers bon nombre de leurs attentes, et ce en complĂ©ment d’une mise en scĂšne extraordinairement sophistiquĂ©e qui ne cesse de multiplier les tours de forces. On en convient, cette ouverture majestueuse sur les collines de Matera fait mine de cocher toutes les cases de la tragĂ©die romantique quelques signes inquiĂ©tants l’ombre de Vesper qui plane encore au-dessus de James, le bout de papier Ă  double sens que Madeleine s’empresse de brĂ»ler aprĂšs l’avoir Ă©crit, etc
 prĂ©cĂšdent un soudain et inattendu dĂ©ferlement d’action explosive qui prendra fin par une rupture sĂšche sur un quai de gare. Avec ce qui s’impose comme le prĂ©-gĂ©nĂ©rique le plus beau et le plus sidĂ©rant de toute la saga, Fukunaga met cartes sur table avec ce qui va ĂȘtre l’épicentre du rĂ©cit et la clĂ© de voĂ»te du parcours de Bond depuis quatre films pour l’agent 007, l’amour et le passĂ© forment ici une double malĂ©diction qui le contraint Ă  contaminer et Ă  dĂ©truire tout ce qui transpire la beautĂ©, l’espoir et la tranquillitĂ© autour de lui. Le passĂ© devient donc une menace Casino Royale est symboliquement rĂ©duit en cendres en moins de dix minutes, l’amour se change en vecteur croissant de doute et de mĂ©fiance l’ĂȘtre aimĂ© est-il vraiment ce qu’il prĂ©tend ĂȘtre ?, les amants ne sont pas aussi Ă©ternels que les diamants, le happy end de Spectre n’est plus qu’un lointain souvenir, et le chaos repart de plus belle pour un agent secret qui doit reconsidĂ©rer son propre terrain de jeu comme Ă©tant un authentique rĂ©seau arachnĂ©en. L’image qui clĂŽt ce prĂ©-gĂ©nĂ©rique vaut d’ailleurs de l’or un subjectif de Madeleine qui court Ă  l’intĂ©rieur du train pour garder James dans son champ de vision, ce que Fukunaga traduit par un plan fixe qui cadre l’immobilitĂ© de Bond sur le quai de gare au dĂ©triment du train en mouvement. Tout est dit dans ce plan le passĂ© qui isole et immobilise celui qui y reste bloquĂ© c’est ce que Bond incarne, le passĂ© qui ne meurt pas si l’on s’efforce de regarder derriĂšre soi c’est ce que Madeleine persiste Ă  croire, et finalement le temps qui avance trop vite et qui laisse irrĂ©versiblement les souvenirs les plus forts s’étioler peu Ă  peu. La mĂ©taphore du sablier s’impose d’autant plus que le gĂ©nĂ©rique de Mourir peut attendre intĂšgre non seulement cet objet mais aussi une horloge et des statues, soit les trois motifs principaux du gĂ©nĂ©rique d’Au service secret de Sa MajestĂ©. Pour ce qui est d’enfoncer le clou sur le passĂ© et l’hĂ©ritage qui collent Ă  la peau de Bond comme un vieux chewing-gum, c’est peu dire que Fukunaga n’y va pas de main morte, allant mĂȘme jusqu’à retarder la tragĂ©die Ă  venir en jouant sur le visage de la vraie menace. On croit la connaĂźtre au vu de ce que la premiĂšre heure du film laisse prĂ©sager, mais il suffira d’un Ă©pisode jubilatoire Ă  La Havane, le temps d’une bunga bunga des rĂ©sidus de l’organisation Spectre qui voient leur piĂšge destinĂ© Ă  Bond retourner fissa Ă  l’envoyeur, pour que les dĂ©s du rĂ©cit soient tout Ă  coup relancĂ©s. Et il faudra bien 2h43 de film – jamais la saga n’avait visĂ© aussi long – pour admettre que Bond entamait tout du long un authentique chemin de croix, ne cessant de saigner et de souffrir jusqu’à finir lui-mĂȘme sujet d’un enterrement en bonne et due forme. Avec quelle menace, du coup ? Evidemment celle de l’hĂ©ritage de sa propre franchise un certain Lyutsifer Safin = Lucifer auquel l’acteur Rami Malek offre une interprĂ©tation volontairement outrĂ©e, singeant la mĂ©galomanie et le look baroque des vilains les plus cultes de la galaxie bondienne, en particulier ce troupeau de dĂ©figurĂ©s qui ont rejouĂ© en boucle le vieux couplet de la domination de la planĂšte depuis on ne sait quelle Ăźle isolĂ©e et avec on ne sait quelle arme insensĂ©e. Cet hĂ©ritage-lĂ , lui aussi, n’était pas immortel. Il se devait d’arriver Ă  son excroissance ultime pour avoir lui aussi droit Ă  ses funĂ©railles. Reste que ce chant du cygne – car il s’agit aussi de ça – avait fort Ă  faire en matiĂšre de refonte des rĂšgles les plus indĂ©boulonnables de la saga. Visiblement pas apeurĂ© Ă  l’idĂ©e de faire chuter une idole pour en refondre le mĂ©tal, Fukunaga opte pour une mutation radicale, en lien avec cette fameuse tradition que l’on Ă©voquait plus haut. Savoir s’adapter aux nouvelles conceptions sociales et artistiques de l’époque en cours est un exercice que ce nouvel opus prend Ă  cƓur avec un geste que les puristes n’ont pas manquĂ© de juger ultra-kamikaze. Sans doute pour la premiĂšre fois dans l’Histoire de la franchise James Bond, la mise Ă  jour » Ă  l’Ɠuvre fait mine de se conforter aux signes progressistes de l’époque ce qu’une horde de rĂ©acs mal dĂ©grossis auront vite fait de qualifier de wokisme » pour au contraire mettre en exergue la nĂ©cessitĂ© de faire le deuil d’un mythe. On imagine bien que l’apport de Phoebe Waller-Bridge Ă  qui l’on doit la sĂ©rie Fleabag pour les réécritures du scĂ©nario n’est pas Ă©tranger Ă  ce grand chamboulement. Le premier stade rĂ©side dans une inversion totale des rĂšgles et des prĂ©rogatives sexuĂ©es, ce qui, dans une telle saga, relĂšve du coup de poker – Fukunaga dĂ©balle pourtant une quinte flush lĂ -dessus. HĂ©ros tragique et endeuillĂ© qui sĂšme la mort dĂšs lors qu’il tombe amoureux, Bond devient ici le symĂ©trique de la femme fatale qu’il emballait ou qu’il Ă©liminait autrefois Ă  l’usure. Et face Ă  lui, la femme, affublĂ©e d’un prĂ©nom tout sauf choisi au hasard, devient le pivot des enjeux Ă©motionnels du rĂ©cit alors que Madeleine Ă©tait jusqu’ici cette entitĂ© proustienne qui aidait Bond Ă  se remĂ©morer les choses qu’il avait oubliĂ© dont son premier amour, elle devient ici une autre Madeleine, celle du Vertigo d’Hitchcock, menacĂ©e de mort par l’espion qui l’aimait et qui, ici, contaminĂ© Ă  vie par un virus lĂ©tal, ne peut plus l’étreindre ni la toucher. Pour un hĂ©ros de cinĂ©ma dont la masculinitĂ© et la misogynie d’antan ont trop souvent Ă©tĂ© jugĂ©es toxiques », une telle audace narrative, qui appuie cette lecture critique tout en l’invalidant par inversion, a de quoi laisser bouche bĂ©e. Au fond, il ne faut pas s’étonner de se croire revenu Ă  l’époque oĂč George Lazenby dĂ©clarait sa flamme Ă  Diana Rigg et n’hĂ©sitait pas Ă  la demander en mariage, avec la fin tragique que l’on connait. Le reste du film se met au diapason pour chambouler la matrice bondienne, histoire de mieux la refondre et la transcender. D’abord par ce choix couillu – mais trĂšs bien vu – de relĂ©guer le matricule 007 au rang de simple numĂ©ro libre de droit, ici octroyĂ© Ă  une talentueuse espionne au service du MI6 parfaite Lashana Lynch que Bond se contente ici d’épauler dans son enquĂȘte – il s’agit donc du seul film dans lequel 007 se dĂ©double » afin de mieux se redĂ©finir en rĂŽle interchangeable. MĂȘme verdict pour cette façon de laisser les rapports et les caractĂšres tordre un Ă  un les fondamentaux de la franchise. Dans le cas le plus discret, on s’amuse de voir un Q geek et distinguĂ© Ben Whishaw faire furtivement son coming out au dĂ©tour d’une rĂ©plique, ou un savant fou russe David Dencik finir ad patres Ă  cause d’une remarque raciste ce n’est pas dans Vivre et laisser mourir qu’on aurait vu ça
. Dans le cas le plus visible, c’est sur le jeu de sĂ©duction que l’évolution se fait clairement ressentir. L’enjeu n’est ainsi plus celui que l’on attend lorsqu’une femme – en gĂ©nĂ©ral une trĂšs jolie espionne – rentre dans le cadre et semble amorcer une Ă©bauche de sĂ©duction avec Bond en gros, pas touche coco, on est lĂ  pour parler boulot ou pour s’y prĂ©parer, et en aucun cas pour aller faire la bĂȘte Ă  deux dos sous la couette. Mention spĂ©ciale Ă  l’épatante Ana de Armas qui offre au film sa scĂšne d’action la plus jouissive en matiĂšre de chorĂ©graphie – il est juste dommage que ce personnage disparaisse trop vite. Et pour ce qui est de cette autre prĂ©sence fĂ©minine qui complique encore les choses Ă  mesure que le rĂ©cit lĂąche ses billes les plus capitales, le surplus d’émotion qu’elle apporte par sa prĂ©sence/absence lors du climax final vaut justification de ce cocktail puissamment romantique qui tend souvent Ă  supplanter l’action, pourtant vertigineuse Ă  plus d’un titre. Face Ă  tout cela, James Bond se voit du mĂȘme coup confrontĂ© Ă  un autre phĂ©nomĂšne. On le sait incapable de vieillir de Dr No Ă  ce film, il a toujours eu sensiblement le mĂȘme Ăąge, impossible Ă  freiner dans la nĂ©vrose intĂ©riorisĂ©e et l’exorcisme de ses traumas passĂ©s, captif d’un cercle vicieux et empoisonnĂ©. Un triple fardeau qui est aussi celui de son ultime NĂ©mesis, reprĂ©sentĂ©e non pas par son demi-frĂšre Blofeld Christoph Waltz est ici rĂ©duit au rang de silhouette faussement omnisciente mais bien par le personnage de Safin, lui aussi orphelin travaillĂ© par la souffrance et la vengeance. Leur confrontation finale dans une base secrĂšte qualifiĂ©e de jardin empoisonnĂ© » toujours cette idĂ©e de toxicitĂ© qui se propage partout
 mettra ainsi les choses Ă  plat sur ce qui est Ă  l’Ɠuvre dans le rĂ©cit mais surtout dans la saga elle-mĂȘme. Safin le dit bien On prĂ©tend vouloir se battre pour le libre-arbitre et l’indĂ©pendance, mais on n’en veut pas vraiment. On veut qu’on nous dise comment vivre et mourir quand on regarde ailleurs [
] Je veux que le monde Ă©volue, vous voulez qu’il reste le mĂȘme ». Que Mourir peut attendre soit perpĂ©tuellement drivĂ© par les rĂ©centes mutations de nos sociĂ©tĂ©s contemporaines la rĂ©volution fĂ©ministe, le mouvement social Black Lives Matter, les armes chimiques ciblant le gĂ©nome humain, l’isolement des individus durant la pandĂ©mie du Covid-19
 prouve bien ce que Bond/Fukunaga tente de faire ici sauver le monde/la franchise, non pas en le/la gardant intacte mais en l’amenant au bord de son propre prĂ©cipice pour qu’autre chose puisse naĂźtre en retour. Affronter son ennemi, c’est se battre contre une idĂ©e de soi-mĂȘme. Et le sacrifice est de facto la clĂ© autant que la clĂ© du film consiste Ă  sacrifier la routine dans laquelle la saga s’était tranquillement lovĂ©e. Un peu comme si James Bond chutait Ă  dessein de son piĂ©destal, conscient d’ĂȘtre arrivĂ© au terme d’un cycle. Mourir et laisser vivre, donc. A la fin du film, que reste-t-il de James Bond ? Un hĂ©ros en pleurs qui lĂšve les yeux au ciel, contemplant la mort en approche. Mais surtout un archĂ©type rĂ©ellement transcendĂ© qui, aprĂšs avoir si longtemps incarnĂ© la virilitĂ© la plus invulnĂ©rable, disparaĂźt de scĂšne en tenant par la main une peluche d’enfant. Retour vers cette enfance perdue, sublimation d’un amour Ă  visage multiple maternel, fraternel, filial
 qui fut l’alpha et l’omĂ©ga de son trajet de vie, et sacrifice ultime d’un ĂȘtre de chair et de sang qui se consume in fine en laissant le futur tracer tant de possibilitĂ©s. L’hommage que lui rend l’équipe du MI6 en fin de film – une scĂšne qui n’a Ă©trangement pas Ă©tĂ© si analysĂ©e que ça aprĂšs la sortie du film – consistera en la lecture sobre d’une phrase-bilan qui cible l’agent secret dĂ©sormais dĂ©funt La fonction de l’homme est de vivre, non d’exister. Je ne gĂącherai pas mes jours Ă  les prolonger. J’userais de mon temps ». Est-ce Ă  dire que James Bond a clairement fait son temps et que tout est dĂ©sormais Ă  réécrire ? Est-ce que l’agent 007 ne sera donc plus qu’une histoire Ă  transmettre de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, comme la toute derniĂšre scĂšne semble le suggĂ©rer ? Ce qui est sĂ»r, c’est que ce prodigieux dernier quart d’heure ne nous facilite pas les choses en matiĂšre de prĂ©dictions sur l’avenir de la saga. MĂȘme en sachant que James Bond will return si si, allez jusqu’au bout du gĂ©nĂ©rique de fin
, on se retrouve Ă  l’image du Bond de Spectre tiraillĂ© de toutes parts, ballotĂ© tel un cerf-volant qui danserait dans un ouragan, et surtout incapable de prĂ©dire quelle pourrait ĂȘtre la couleur principale de la prochaine aube bondienne. Alors oui, de par sa dĂ©marche rĂ©formatrice hors du commun et cet Ă©blouissant point final qu’il a su offrir Ă  cet arc narratif en vingt-cinq films, Mourir peut attendre a dĂ©passĂ© toutes les espĂ©rances. Et oui, cette audace a fait polĂ©mique, certains puristes ayant manifestĂ© leur colĂšre ou frisĂ© carrĂ©ment la syncope. Mais tant mieux si le rĂ©sultat final a su engendrer un clivage aussi violent aprĂšs tout, toute rĂ©volution n’a jamais Ă©tĂ© un dĂźner de gala.
Nousavons vu «Mourir peut attendre», le nouveau James Bond: des adieux rĂ©ussis pour Daniel Craig! « Mourir peut attendre » sort enfin en salles ce jeudi 30 septembre. Un blockbuster qui Code 472334 RĂ©plique Ă  lÂŽĂ©chelle 1/1 taille. env. 29,2 x 17,8 x 15,2 cm du masque de Safin du film Mourir peut attendre. ModĂšle fini et peint Ă  la main en Ă©dition limitĂ©e Ă  500 exemplaires numĂ©rotĂ©s, livrĂ© sur socle prĂ©sentoir. € 502,45 Tous les prix sont exprimĂ©s avec TVA incluse Frais d'envoi exclus Meilleur prix garanti Seulement 15 piĂšces sont disponibles Livraison gratuite pour toute commande supĂ©rieure Ă  150,00€ *Ă  l'exception de colis volumineux Paiement sĂ©curisĂ© SSL 2048 BIT 100% Satisfaction garantie satisfait ou remboursĂ© En cas de problĂšme aprĂšs livraison, vous pourrez demander un remboursement Une autre personne regarde ce produit Notre magasin est notĂ© 4 Ă©toiles sur 5 pour la satisfaction des clients sur trustedshops Livraison gratuite Film James Bond - 007 Masques James Bond - 007 Masques Commentaires Ă©crivez un commentaire sur ce produits Mourir peut attendre rĂ©plique 1/1 du masque de Safin Limited Edition Fragmented Version 18 cm Qt € 502,45 CjSD.